Yves-François Blanchet veut récupérer Charlevoix le 21 octobre prochain

Par Karine Dufour-Cauchon 6:32 PM - 14 octobre 2019
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Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, était de passage dans la région pour une 2e fois.

Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, était de passage dans Charlevoix pour une seconde fois, lundi le 14 octobre.  Sa présence ne relevait pas du hasard : le chef a bien l’intention de prendre le comté des mains des conservateurs, lors du jour J.

Il a affirmé être nostalgique de l’époque où l’ex-première ministre du Québec Pauline Marois avait le comté. « Je fonde de grands espoirs sur Charlevoix, et cette circonscription-ci a une valeur emblématique pour plusieurs raisons. Il y a quelque chose en moi qui veut récupérer Charlevoix pour faire plaisir à ma première ministre Mme Pauline Marois », a-t-il souligné en entretien.

Aux côtés de sa candidate Caroline Desbiens et de ses militants du comté, le chef a profité de sa visite au Resto-Pub Belles et Bum de La Malbaie pour lancer un appel à l’action. « On ne doit pas lâcher jusqu’à la dernière seconde. Il y a, depuis les derniers jours une forme d’élan, un momentum qui enthousiasme les gens. Cet enthousiasme ne doit pas ralentir les efforts. Des circonscriptions pourraient basculer dans notre camp, et cela, ça demande des efforts », a-t-il expliqué ensuite.

Propos controversés: chose du passé

La semaine dernière, des propos jugés anti-islam sur le profil Facebook de Caroline Desbiens  ont fait surface dans un article du Journal de Montréal. Mme Desbiens s’est excusée par le biais de ses réseaux sociaux pour ses propos datant de 2013.

Blanchet a jugé les excuses de sa candidate suffisante, et sa confiance en elle n’est pas ébranlée. “Les gens ont décidé que les excuses ont été adéquates. On est tous passé à autre chose. Je n’ai pas de doute ni d’inquiétude pour les valeurs, l’engagement et la sincérité de Caroline Desbiens, qui est intègre. C’est du passé, on a le plaisir d’avancer tous ensemble vers l’avenir”, a soutenu finalement le chef, questionné sur le sujet.

 

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