Élections fédérales: l’environnement, on en fait quoi ?

Par Karine Dufour-Cauchon 11:38 AM - 12 octobre 2019
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Ce cliché fait partie des paysages du livre de Jean-Pierre Lapointe.

Nous avons posé la question suivante à quelques-uns de nos candidats pour l’élection fédérale 2019 : quels seront vos gestes concrets pour l’environnement ? Voici leurs réponses.

Sylvie Boucher, Parti conservateur

Pour Sylvie Boucher, les priorités environnementales doivent se traduire par un plan « réaliste ». Elle soutient que c’est ce que propose son parti, le Parti conservateur du Canada. « Nous, on a un vrai plan vert nous. Stephen Harper n’est plus là. C’est Andrew Scheer maintenant. Il propose un plan vert, réaliste, qui se décline en 55 mesures », a soutenu Mme Boucher. Parmi ces 55 mesures, on retrouve entre autres de l’innovation en technologies vertes. On veut aussi protéger les milieux naturels du territoire. Le plan prévoit de faire des changements climatiques un enjeu mondial », avait-elle lancé.

Gérard Briand, Nouveau parti démocratique

L’homme et son parti font de l’environnement leur cheval de bataille. M. Briand a étudié en géographie. Il a la cause « à cœur ». « Il ne faut pas que les Conservateurs retournent au pouvoir. On reculerait de 50 ans en arrière. Pour les Libéraux, l’image à avoir et la pratique sont différentes, ce qui n’est guère mieux. Le NPD est le seul à avoir un vrai projet en la matière. Par exemple, nous proposons un fonds dédié spécifiquement à la transition énergétique », a soutenu le candidat.

Caroline Desbiens, Bloc québécois

« En matière d’environnement, notre parti propose des idées rafraîchissantes et constructives. On propose de créer une péréquation verte qui vise à faire payer ceux qui polluent et récompenser ceux qui ont des initiatives vertes performantes. On veut également subventionner l’achat de voiture électrique », soutient Mme Desbiens. Elle ajoute que le Bloc est un parti qui a l’environnement à cœur, comparativement aux Conservateurs et aux Libéraux, dont leurs programmes sont contradictoires avec leurs priorités. « On est menacés par la venue d’un pipeline dans le Saint-Laurent. Les Québécois n’en veulent pas ! », a-t-elle exprimé ensuite.

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