27 avril 2024
Après une attente de longue haleine, le cabinet du ministre de Patrimoine Canada, Pablo Rodriguez, confirme au Musée maritime de Charlevoix qu’il participera financièrement au chantier de protection pérenne des goélettes.
L’aide fédérale atteindra près 700 000$, ce qui «attache à 100% » le montage financier du projet, qui est évalué à 7,2 M$. C’est ce que partage la directrice de projet et directrice générale sortante de l’organisation, Marie-Anne Rainville. Le montant exact de la participation fédérale sera précisé lors d’une annonce ultérieure.
Deux contrats ont d’ailleurs été accordés le 1er mars pour aller de l’avant avec la première phase du chantier. La firme d’architectes Rayside-Labossière et les ingénieurs de chez Geniex ont obtenu le contrat d’élaborer et de construire les abris pour protéger les goélettes de Saint-Joseph-de-la-Rive des intempéries. Le montant des contrats ne sera pas dévoilé par l’organisation privée.
L’urgence se faisait sentir pour la goélette Jean-Yvan, précise Mme Rainville. L’entreprise Océan avait et le mandat à l’automne dernier de solidifier le navire pour «qu’il puisse passer l’hiver». Au printemps, une dalle de carénage sera coulée pour que la goélette sur des bases solides pour les prochaines années. Son abri sera construit après la saison touristique estivale 2022.
«Notre Jean-Yvan est à peu près dans l’état d’un lego en déséquilibre, réitère Marie-Anne Rainville au bout du fil. Le groupe Océan l’a consolidée et ont retiré 10 000 lbs en poids sur le pont de la goélette pour l’alléger. Ils ont retiré le mât de chargement et les ancres, pour l’aider à passer l’hiver. Pour la déplacer, nous devons retourner en appel d’offres. Ça prend une expertise maritime, ça demande de la logistique. Nous visons la remettre en fonction à l’arrivée de la saison touristique 2022».
La première phase vise la construction d’abris pour les goélettes exposées au Musée maritime de Charlevoix. Ils devraient être tous érigés d’ici l’été 2023. Cette étape cruciale du projet de protection est évaluée à 7,4 M$.
De ce montant, le gouvernement du Québec participe à une hauteur de 5 M$. Le Musée maritime mobilise 1,6 M$.
La seconde phase du projet vise la restauration des navires Jean-Yvan, Marie-Clarisse et Saint-André à plus long terme.
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