Zone rouge: des pressions entendues pour distinguer Charlevoix de Québec
La députée Émilie Foster
À l’arrivée de l’annonce du gouvernement concernant le palier d’alerte de la Capitale-Nationale, des pressions ont été effectuées pour que la décision soit adaptée à la situation de Charlevoix.
C’est ce que déclare la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré Émilie Foster en revenant sur l’annonce d’hier (31 mars), qui placera une seconde fois Charlevoix en zone rouge dès 20h ce 1er avril.
Elle indique qu’avec les pressions de Charlevoix et Portneuf, les deux secteurs ont pu conserver un palier distinct de celui de la Ville de Québec et de ses alentours.
«Nous avons fait valoir qui s’il y avait changement pour la Capitale-Nationale, qu’on aimerait beaucoup que Charlevoix et Portneuf puissent avoir un résultat adapté à leur situation. On a été entendu. Ce qui a été décidé, c’est qu’on allait avoir une zone rouge. C’est certain que l’on a fait valoir en continu les besoins pour que la région soit traitée différemment selon la situation épidémiologique, qu’on ne la prenne pas juste comme une grande région administrative, ce qui a été fait », a-t-elle d’abord déclaré.
Elle indique que la situation de Charlevoix a été fragilisée. De plus, ce n’est plus qu’une question de temps (et d’efforts) avant que le variant «bien implanté» à Québec n’arrive dans la région.
«Il y a quand même une montée des cas dans Charlevoix. Le variant est arrivé à Québec et il est bien implanté. Charlevoix et Québec ont quand même des liens étroits. On n’est pas à l’abri de l’arrivée de ce variant-là. Lorsqu’il fait son arrivée, la situation peut complètement revirer de bord en quelques jours. Il est beaucoup plus transmissible, comme on peut le constater dans les chiffres de Québec. La situation peut basculer rapidement. Si on respecte les consignes et qu’on ne se relâche pas, c’est ce qui va nous permettre de rester distincts de Québec.»
À Québec, la situation se chiffre aux alentours de 160 cas par 100 000 habitants. Le taux pour Charlevoix est autour de 50 cas par 100 000 habitants, selon les données de l’INSPQ.
