Les profs en grève le 14 avril

Par Émélie Bernier 8:08 AM - 1 avril 2021
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Monique Brassard, présidente du Syndicat de l’enseignement de Charlevoix, devant la banderole installée ce matin devant le bureau de la députée Émilie Foster, à Baie-Saint-Paul.

Ce matin, 1er avril, les membres du Syndicat de l’enseignement de Charlevoix (SEC-CSQ) ont installé une grande banderole revendicatrice, devant le bureau de la députée Émilie Foster, à Baie-Saint-Paul. Le prochain geste sera plus percutant, une grève d’une journée pour les 350 enseignants et enseignantes de Charlevoix.

Sans convention collective depuis un an, la présidente du SEC-CSQ Monique Brassard avouait que le moral de ses troupes n’était pas très bon actuellement tout en se disant peu confiante d’un dénouement dans les négociations avec le gouvernement de François Legault.

« Le moral n’est pas très bon. Oui, il y a la pandémie, mais on ne veut pas tout mettre sur le dos de la pandémie parce que ce n’est pas vrai. La pandémie, ce qu’elle a fait, c’est faire ressortir les problèmes déjà existants et qu’on dénonçait déjà depuis plusieurs années, la surcharge de travail, des classes trop grandes, l’insertion professionnelle et évidemment la rémunération. On a le salaire le plus bas au Canada (parmi les enseignants) », explique Mme Brassard.

Pour Charlevoix, Mme Brassard insiste sur «la rétention des enseignants», un problème plus accentué ici en raison de la proximité de Québec.  «On a une pénurie d’enseignants, on a de la difficulté à les garder. (…) Ça prend plus d’argent, des tâches plus faciles et des d’incitatifs. »

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