Le maire Couturier trouve exagérée la réaction de Tremblay

Par Eric Maltais 7 juillet 2016
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    Le maire Michel Couturier

Photo: Archives

Le maire Michel Couturier trouve exagérée la réaction de son conseiller Jacques Tremblay dans le dossier du refus du conseil de ville de verser une somme de 20 000 $ à la firme Potloc pour faire une évaluation des entreprises qui seraient viables au centre-ville.
 

« On a un plan qui est commencé et qui est intelligent. Jacques peut être déçu, mais cela ne veut pas dire que le conseil ne fait rien pour le centre-ville. On a acheté deux terrains l’an dernier pour faire du stationnement, on a des visées sur d’autres terrains et nous avons décontaminé ceux de l’ancien hôtel de ville », a-t-il lancé d’entrée de jeu.

Il ajoute que son conseil a investi plus de 80 000 $ pour une terrasse, qu’il subventionne le Baz’art, qu’il s’implique dans le Grand Marché, qu’il défraie le coût des fresques, etc.

« On donne le signal que le conseil veut être partenaire des développements et que le centre-ville voit plus d’action qu’il n’en a jamais vu au cours des 30 dernières années. Mais il faut arrêter de se choquer dès que les choses ne fonctionnent pas à notre goût », ajoute-t-il, prenant soin d’ajouter que « Jacques devrait peut-être travailler plus en équipe ».

Le maire confirme que les infrastructures, qui comprennent l’aménagement du concept de design urbain, l’établissement d’une politique pouvant favoriser le concept d’un congé de taxation pour les nouveaux arrivants en affaires, de même que la recherche d’investisseurs figurent dans les visées à moyen et long termes.

« M. Tremblay aurait intérêt à être plus patient et je suis agacé par cette façon de tourner le développement des dossiers de façon négative. Il aurait intérêt à comprendre le reste de son équipe. Peut-être qu’il était un peu trop tôt pour amener Potloc et peut-être que ceux-ci viendront nous donner un coup de main lorsque nous serons plus avancés dans le processus », conclut-il.

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