Dans une entrevue bilan de fin de session, la députée Caroline Simard estime toujours que la situation de la circonscription est meilleure qu’elle était il y a deux ans.
« On a réglé des dossiers qui traînaient depuis longtemps. On travaille fort. Ça va mieux. Y’a-t-il eu assez d’emplois de créés? Non. J’en veux encore plus », lance Caroline Simard.
Elle mentionne avoir fait des annonces totalisant 8 M $ (5,5 M $ dans les MRC de Charlevoix et Charlevoix-Est et 2,5 M $ dans celles de la Côte-de-Beaupré et de l’Île d’Orléans) dans l’ensemble de sa circonscription au cours des six derniers mois. Des aides financières provenant « de tous programmes confondus », qui ne tiennent pas compte des grands projets comme le pont de l’Île d’Orléans ou la réfection de la côte à Matou, qui est inscrit dans une programmation de Transports Québec depuis au moins deux ans.
Le Club Med est un des dossiers sur lequel la députée fonde beaucoup d’espoir pour améliorer l’économie. Elle stipule: « On n’a jamais été aussi proche de voir ce projet se concrétiser ». Elle rappelle que le gouvernement a fait une offre aux promoteurs et que « les investisseurs privés qui se sont manifestés seront bientôt contactés ».
La députée n’a pas indiqué le montant offert par Québec afin que se concrétise une entente entre Groupe Le Massif et Club Med. Le projet présenté il y a plusieurs années comprenait la construction d’un hôtel de 300 chambres au bas des pentes du Massif de Charlevoix à Petite-Rivière-Saint-François. Des investissements de 120 M $ sont nécessaires. Les discussions ont avorté sur le partage des risques financiers. Elles ont repris à la suite d’une intervention de la députée de Charlevoix—Côte-de-Beaupré.
Plus de collaboration
La députée Simard estime que la collaboration entre les intervenants s’est grandement améliorée. « Le vent de changement est bien réel. Ce n’est pas seulement un discours », dit-elle.
Toujours sur le thème de la collaboration, celle entre le ministre des Transports et Caroline Simard semble excellente. Elle a obtenu deux fois plus d’argent pour financier les réseaux routiers municipaux. Le budget de départ était de 170 000 $. Il est passé à 380 000 $. Le bond est important, mais les demandes des municipalités atteignent 2,1 M $.
Caroline Simard est aussi revenue sur le sujet de sa présence. Elle indique qu’elle est « constante », avec 125 représentations en 24 semaines. « Ceux qui pensaient que je serais moins présente se sont trompés. Je n’ai pas l’intention de changer », termine la députée.
