Il y a cent ans, la tourte disparaissait

Par Gilles Fiset 25 septembre 2014
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Présente par milliards, la tourte s’est éteinte en tant qu’espèce il y a une centaine d’années à peine. Un bien triste anniversaire que le Centre écologique de Port-au-Saumon tient à ce que l’on n’oublie pas.  

La tourte était une des espèces aviaires la plus abondante sur la terre. On estime qu’à l’arrivée des premiers Européens en Amérique, on pouvait en compter de trois à cinq milliards sur un territoire allant de l’est de l’Amérique du Nord au Golf du Mexique. Au Québec, on la retrouvait en Montérégie et même autour de Tadoussac paraît-il.

Qui aurait pu penser alors que le dernier spécimen de tourte s’éteindrait au zoo de Cincinnati le premier septembre 1914? Les maladies contagieuses, la perte de son habitat naturel devant l’avancée humaine et la chasse intensive ont eu raison de cet oiseau qui avait réussi à se développer en ne pondant pourtant qu’un œuf par couvée.

Le Centre écologique de Port-au-Saumon (CEPAS) possède une des rares tourtes naturalisées que l’on peut admirer dans le monde. Afin de sensibiliser la population à la préservation des espèces menacées de disparition, le CEPAS proposera une série d’activités éducatives sur ce sujet l’été prochain. Pour plus d’informations sur le CEPAS, aller au www.cepas.qc.ca.

 

 


 


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