La Commission scolaire ouvre ses livres à la firme Raymond Chabot

24 septembre 2014
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À l’invitation du ministère de l’Éducation, la Commission scolaire de Charlevoix accepte d’ouvrir ses livres à la firme Raymond Chabot Grant Thornton. Un exercice d’analyse de quelque 55 000 $, payé par Québec, afin de voir si Charlevoix peut encore améliorer sa structure et combler son déficit.

Dans la foulée de son plan de redressement qui suit le dépôt de son budget déficitaire, la Commission scolaire de Charlevoix (CSC) accepte de faire analyser ses finances et sa gouvernance par une firme externe « afin de voir si l’optimisation est encore possible ».

C’est la firme de consultant externe Raymond Chabot Grant Thornton qui débarquera dans Charlevoix. Il s’agit de la même firme qui a expertisé l’an dernier huit commissions scolaires du Québec dans le cadre d’une recherche sur les meilleures pratiques de gestion.

« C’est une peu la même chose qu’avec le comité d’experts de l’ancienne première ministre Pauline Marois, quand nous avions demandé à ouvrir nos livres », précise le président de la CSC Pierre Girard. « Nous sommes fiers de notre gestion et de notre gouvernance. Mais s’il y a de l’espace pour une autre restructuration budgétaire, nous sommes prêts à l’entendre. »

Un geste de « transparence », souligne la directrice des ressources financières et matérielles, Stéphanie Marcotte. La directrice générale, Martine Vallée, dit croire « sincèrement qu’on arrive au point de rupture (dans les compressions possibles) et que le regard d’une firme externe est positif. C’est un regard de l’extérieur, qui pourrait nous aider à voir ce que nous n’avons pas vu. Et qui sait, cette analyse pourrait nous aider à appuyer nos dires sur le déséquilibres dans le financement des petites commissions scolaires. »

L’exercice, aux frais du ministère de l’Éducation, est estimé entre 55 000 et 65 000 $ et durera de 3 à 4 mois. Les experts analyseront les états financiers et pourraient aller jusqu’à faire des visites terrains, notamment dans des écoles, précise M. Girard.

Si l’entente de financement est signée rapidement avec le ministère de l’Éducation, la CSC croit qu’elle pourra avoir le rapport de la firme en main pour le dépôt de son exercice budgétaire 2015-2016 le printemps prochain. Rappelons que la Commission scolaire de Charlevoix a déposé un budget déficitaire tout en s’engageant à produire un plan de redressement de deux ans. Ce dernier devait être déposé le 15 septembre, mais la CSC a demandé une extension, d’où la proposition du ministère de l’Éducation d’impliquer une firme externe.

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