Traumatologie : moratoire de quatre ans demandé

2 Décembre 2011
Temps de lecture :

La coalition pour la survie de l’hôpital de Baie-Saint-Paul demande un moratoire de quatre ans sur le statut de traumatologie de niveau primaire, menacé de retrait  suite à une analyse du ministère de la Santé et des Services sociaux.

 «Tout ce que nous avons, ça démontre l’importance de maintenir les services de traumatologie et que le contraire aurait des conséquences désastreuses. On pense que le dossier a été mal documenté pour en arriver à la décision de le retirer», a fait valoir le président de la coalition citoyenne, Gilles Bouchard.

Ce dernier affirme que deux médecins de la région ont colligé une étude au cours des derniers mois, argumentée par plusieurs écrits et avis d’experts, donnant force au maintien de ce statut primaire. Cette étude serait sur le point d’être rendue publique.

Dans le dossier de la mammographie, la coalition épouse les recommandations du travail amorcé par els docteurs Danielle Ouellette (La Malbaie) et Chantal Simard (Baie-Saint-Paul), à savoir le maintien des services de base (examen) dans les deux centres hospitaliers.

Sur celui de la gériatrie, la position reprend un schème similaire, à savoir les services d’accueil dans les deux hôpitaux, mais advenant des complications, direction Baie-Saint-Paul tel que le propose le plan clinique.

Enfin, la coalition ajoute la consolidation de l’hôpital de La Malbaie parmi ses priorités. «Il faut le réparer le plus vite possible pour être certain qu’il y a au moins un édifice qui se ra en mesure d’offrir les services advenant un séisme dévastateur», a dit M. Bouchard, dont le faible tremblement de terre de la semaine dernière a rappelé cette urgence.

M. Bouchard se dit assez «à l’aise avec le plan clinique», mais demeure «sensible au maintien des expertises de chacun dans les deux pôles».
Enfin, à ce complexe équation, il additionne le respect de l’agenda de construction du nouvel hôpital de Baie-Saint-Paul. «Si le respect du calendrier faisait défaut, on ne serait pas content», termine-t-il.

Partager cet article