Succès du gala amateur de Saint-Siméon

30 avril 2010
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35 interprètes, deux soirs, une cinquantaine de chansons (majoritairement francophones) et près de 600 spectateurs au total : voilà des chiffres qui témoignent de la réussite du gala amateur de Saint-Siméon.

La 8e édition de l’événement s’est tenue les 17 et 24 avril derniers au centre des loisirs de Saint-Siméon.  Toujours aussi populaire, le gala a donné une scène aux talents de tous âges de la municipalité. « On ne refuse personne, l’objectif est de permettre aux gens de vivre une belle expérience, de s’amuser et de se dépasser, tout en soutenant une bonne cause », ont précisé Patricia Boies, Antony Imbeault-Tremblay et Marie-Josée Tremblay, le trio qui organise le gala depuis six ans déjà.

Les frais de production sont réduits au maximum, afin d’amasser le plus de sous possible pour les organismes jeunesse de la municipalité : « On tient à ce que l’argent soit remis directement aux jeunes de Saint-Siméon. C’est important pour la vitalité et le développement du village.» Le service de garde de l’école Marie-Victorin est le principal bénéficiaire des profits engendrés par le gala, mais il y a aussi des fonds pour les organisations qui offrent des activités destinées aux enfants.

Plusieurs moments forts ont marqué l’édition 2010, notamment lors du passage de votre hebdo à la seconde soirée.  Luca-Jos Douesnard, le plus jeune participant, à livré du haut de ses sept ans une poignante interprétation de « L’oiseau » de René Simard. On en a eu des frissons. Soulignons le duo complice de Brandon Lévesque et de sa mère, Chantale Lavoie, qui ont interprété  le classique de Jean-Pierre Ferland « Une chance qu’on s’a ».  Jean-Claude Boily, alias M. Karaoké , a fait deux apparitions dont une performance enjouée de « Célimène », où l’animatrice de la soirée, Karine Boies, s’est retrouvée sur scène pour danser aux côtés du personnage comique. Le spectacle a permis de révéler des talents et d’en affirmer d’autres.

« Ce que je trouve beau dans le gala, c’est de voir l’évolution des jeunes qui reviennent d’une année à l’autre.  Ils gagnent en estime de soi, ils vivent un accomplissement important et cheminent », témoigne avec fierté Patricia Boies.  Antony et Marie-Josée ajoutent que le fait de les encadrer et de les encourager pendant les deux mois de répétitions et de préparation précédant l’événement contribue à mettre les chanteurs en confiance et à assurer un gala de qualité.

En moyenne, le gala amateur de Saint-Siméon rapporte entre 2000 $ et 3000 $. Le succès de 2010 est une fois de plus garant du retour de l’événement l’an prochain.

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