Serge Audet au service des Olympiens

8 mars 2010
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Serge Audet, âgé de 38 ans, policier et membre de l’unité d’urgence auxiliaire de la Sûreté du Québec sur le territoire de Charlevoix-Est, a vécu toute une expérience durant les Jeux olympiques d’hiver de Vancouver en assurant la sécurité au Killarney Center, site d’entraînement des athlètes en patinage de vitesse courte piste.

 

Le policier charlevoisien et ses collègues veillaient à ce que les Olympiens puissent s’entraîneur en toute quiétude pour la durée des Jeux : «N’entrait pas qui voulait au Killarney Center, certifie l’agent de la paix. Nous avions érigé un périmètre de sécurité tout autour des lieux et seuls les athlètes et les journalistes pouvaient pénétrer à l’intérieur après avoir été soumis à une porte de sécurité et au détecteur de métal à l’instar de l’équipement que l’on retrouve dans un aéroport.»

 

 

M. Audet a eu la chance d’être sélectionné suite à une offre lancée par la police pour intégrer une brigade constituée de 4000 agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), de 2000 policiers issus de divers corps de police au pays, de 105 membres de la Sûreté du Québec dont 88 patrouilleurs, groupe intégré de sécurité chapeauté par la GRC :

 

«Mon horaire de travail se chiffrait à 14 heures par jour et 70 heures par semaine. J’étais entouré de policiers canadiens de toutes les origines avec l’anglais comme langue commune, ce qui m’a permis de vivre un échange culturel exceptionnel. C’est une expérience qui arrive qu’une seule fois dans la carrière d’un policier» confesse-t-il.

 

 

Aucun incident n’a été signalé dans son secteur pendant les 25 jours de son mandat d’assurer la sécurité aux Jeux olympiques.

 

M. Audet a profité de trois jours de congé pour aller visiter les sites grandioses dans la banlieue de Vancouver, d’assister à des spectacles musicaux et de faire du lèche-vitrine au cœur de la ville animée d’une incroyable ambiance festive : «Il fallait faire la file pour aller magasiner tellement les rues étaient noires de monde. C’était comme le Boxing Day aux galeries de la Capitale, mais multiplié par dix», laisse-t-il savoir, avec un sourire.

 

 

Tous les policiers étaient logés et nourris à bord de trois paquebots accostés au quai Bellaytine dans le port de Vancouver : «Nous n’avions finalement pas le temps de vivre la vie de château à bord du bateau avec nos horaires de travail chargé», laisse-t-il tomber.

 

Somme toute, l’agent Serge Audet est revenu enchanté de son séjour à Vancouver tout en se disant fier d’être canadien : «En admirant le mont Whistler et les fameuses Rocheuses, je me disais que j’étais chanceux d’avoir un si beau panorama dans ma cour, que j’étais aussi chez mois dans l’Ouest canadien, termine-t-il. J’ai aussi constaté que l’argent coulait à flot à Vancouver. J’ai finalement côtoyé des Canadiens de toutes les cultures, ce qui m’a donné l’opportunité d’échanger et de créer des liens qui pourront peut-être servir dans le futur.

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