26 avril 2024
En se rendant au Mont Grand-Fonds plusieurs ignorent que derrière la forêt se cachent d’importants développements de villégiature. Des millions de dollars, en capitaux étrangers et d’ici , ont été investis pour construire des propriétés qu’on préférera ne pas appeler chalet, même s’ils en sont, pour leur rendre justice.
Dans les 20 dernières années, la Ville de La Malbaie a délivré 53 permis pour des constructions le long du chemin des Loisirs et des rues à proximité de la station de ski. De ce nombre, 29 ont été levées dans les 10 dernières années. La valeur moyenne est passée de 85 000$ au début des années 2000 à 289 000$ pour la période 2018-2022.
Michel Couturier n’est pas vraiment surpris de l’essor que connait la villégiature dans ce secteur. Il savait que le Mont Grand-Fonds était un moteur économique hivernal du temps qu’il présidait la corporation. Aujourd’hui maire de la Ville, il se réjouit des investissements réalisés. « Je pense qu’on réalise plus la valeur du secteur et l’expérience plus que nature qu’on peut en retirer. Des gens sont prêts à investir de fortes sommes dans des propriétés ».
C’est le privé qui développe l’environnement immédiat du centre de ski. Le maire assure que la Corporation régionale du Mont Grand-Fonds ne se lancera pas dans l’immobilier. « Meilleure sera l’expérience ski, plus il y aura d’intérêt à investir aux alentours », croit-il.
Le maire de La Malbaie se réjouit du cachet des propriétés qui « respectent le cachet typique de la région. Ceux qui y séjournent savent qu’ils sont à La Malbaie dans Charlevoix ».
Il ajoute que le temps « du secret le mieux gardé est bel et bien révolu. On a quelque chose entre les mains », maintient-il. « Plusieurs partenaires frappent à notre porte. C’est un signe qu’on fait un bon travail au centre devenu quatre saisons. Cette montagne prend de l’envergure », poursuit-il.
Le prochain secteur où il sera permis de construire est situé tout juste à l’entrée du centre de ski dans la partie boisée à droite lorsqu’on arrive du chemin des Loisirs. « Il y a encore des tests à faire et ensuite il faudra planifier le lotissement pour une dizaine de terrains selon les premières estimations. C’est une zone de villégiature extraordinaire », termine Michel Couturier.
