On joue tous pour Ann-Renée

Par Dave Kidd 1:00 PM - 8 février 2022
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La famille Desbiens a vécu des belles émotions aves le brio d’Ann-Renée

En arrivant dans le stationnement chez Raynald et Claire Desbiens, on met le pied en territoire olympique canadien. Ce ne sont pas tous les parents qui peuvent dire que leur fille est la gardienne de but numéro 1 d’Équipe Canada aux Jeux olympiques de Pékin. La fierté est immense pour la famille Desbiens.

C’est sur le lac Nairn que la passion olympique de la famille atteint son apogée. Sur le plan d’eau, une patinoire a été aménagée. Une « reproduction » d’Ann-Renée a été installée devant un but.


Le logo d’Hockey Canada a été peint sur la glace et un banc des joueuses orné des anneaux olympiques et des gilets portés par la #35 sont accrochés. Des « flammes olympiques » viennent compléter l’installation.


« Le rêve olympique, ça donne des frissons. Ce n’est pas rien, porter le chandail du Canada », lance Raynald Desbiens, interpellé par tous les mordus de hockey.

Le journal s’est invité chez Raynald et Claire Desbiens dimanche dernier. Raynald, Claire, ainsi que leurs 5 enfants vivent un second rêve olympique. La différence avec les jeux de 2018 est énorme pour leur fille Ann-Renée. Cette année, elle est la gardienne de but #1 d’Équipe Canada


« Ann-Renée évolue parmi les meilleures au monde. C’est toute une expérience », poursuit-il, la fierté dans la voix.
« On se parle tous les jours. Ann-Renée va très bien. Elle s’amuse », confie son père qui se réjouit des changements apportés à l’équipe féminine qui « est capable de marquer des buts ».

Sa mère Claire, arborant un manteau aux couleurs de l’équipe canadienne, ajoute que sa fille est «à sa place », faisant référence à son statut de gardienne numéro 1 de la formation de Troy Ryan.


« On est toujours un peu nerveux lors des parties. Tout peut arriver : un mauvais but ou pire, une blessure », renchérit le paternel.


« Impressionnant » est le mot qu’évoquent tous les membres de la famille lors qu’ils parlent de «leur» athlète olympique. Ils rappellent également qu’il aura fallu des années d’efforts pour qu’Ann-Renée se retrouve parmi l’élite de son sport.


« On s’est souvent fait dire qu’on était malades », se souvient le papa qui a fait de nombreux quatre heures de route pour des pratiques à Québec. «Des fois, le retour était plus long. Je questionnais la motivation et la volonté », dit-il en riant.


« Je suis une vraie hockey mom. Je vais encore voir des parties », soutient Claire Desbiens. Elle croit que sa fille se lancera dans un autre cycle olympique. « Moi, l’Italie, ça me tente », glisse en riant celle qui a assisté aux Jeux en Corée il y a quatre ans.


« Mes amis, je les ai connus dans le hockey », dit-elle.

Cela dit, les encouragements ne manquent pas.

Plusieurs personnes qui pratiquent des activités sur le lac Nairne arrêtent jaser avec les parents de l’olympienne. Tous souhaitent le meilleur à la championne locale.

Pour la petite histoire, Raynald Desbiens est un excellent cuisinier. Il remporte facilement la médaille d’or avec son trio tourtière, soupe aux légumes et dessert aux Biscuits Graham. On comprends facilement d’où vient la générosité de la célèbre gardienne de but !!!

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