Pénurie de conseillers à Notre-Dame-des-Monts

Par Karine Dufour-Cauchon 3:00 PM - 19 janvier 2022
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La municipalité de Notre-Dame-des-Monts est en pénurie d’élus. Un poste était vacant depuis les élections de novembre 2021. Un second vient de se libérer suite à une démission d’un conseiller.

Jonathan Gaudreault-Néron a remis sa démission au conseil ce lundi 17 janvier. Le maire de la municipalité, Alexandre Girard, partage sa déception, mais soutient comprendre les motifs de ce dernier.

La charge de travail était une des raisons soulevées par ce départ . Pour le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, cela simplifie la situation, rapporte le maire. Il avait déjà entamé des démarches pour connaître la procédure après une élection et deux affichages pour combler le siège laissé vacant en novembre 2021.  L’élection partielle aura lieu dans les quatre prochains mois, mais la date exacte sera fixée dans les prochaines semaines.

«De l’extérieur, la tâche de conseiller peut sembler très simple, on pense que l’on siège une fois de temps en temps et c’est tout. Il y a beaucoup de travail de fond. Je l’ai déjà mentionné, quand on a un emploi et une famille, et que tu vois ta tâche s’alourdir, c’est difficile. C’est ce que l’on a constaté lors de la dernière élection. Il n’y avait pas de bisbilles ou quoi que ce soit, c’est que l’on a de la difficulté à trouver du temps pour accomplir nos fonctions», déclare-t-il au journal.

Le conseil municipal soutient que d’ici là, les tâches se diviseront entre les quatre conseillers en place et le maire. L’administration municipale demeure fonctionnelle. Le maire Girard indique que les dossiers seront traités en ordre de priorités. «Ça ne compromet rien», complète-t-il.

Une fusion avec une autre municipalité du territoire règlerait-elle cette problématique? Alexandre Girard mise sur l’indépendance de sa municipalité.

«Tant que les gens voudront être indépendants, nous serons indépendants. Par contre, il y a plein de choses qui peuvent se partager avec des collègues des autres municipalités», soutient-il en citant l’exemple du partage des services de sécurité incendie et des sauvetages en milieux isolés. «Pour le reste, je suis d’avis qu’il faut garder notre indépendance», finit-il. 

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