La Malbaie : un centre-ville, trois visions
La séance de présentation du règlement s’est faite dans les règles de la santé publique.
Les trois aspirants conseillers au siège du centre-ville de La Malbaie avaient beaucoup à dire sur le PPU, une étape charnière vers la transformation de la rue Saint-Étienne.
Ce mercredi se tenait à l’Hôtel de Ville de La Malbaie la consultation publique du Plan particulier d’urbanisme (PPU), un cadre réglementaire essentiel à la réfection du centre-ville. La firme EXP a partagé ses recommandations pour le secteur. Sans surprise, les candidats de l’élection municipale du district ont fait acte de présence.
Jean-Sébastien Bergeron-Mailloux a partagé pour sa part être déçu «de ne pas avoir un effet wow». Il supporte la plupart des propositions du règlement, avance-t-il déjà.
«C’est sûr que j’ai hâte de savoir la mise en place officielle de tout cela. Ça reste que ça nous donne des faits que l’on connait déjà : la population vieillissante, les bâtisses sont à refaire, il manque d’arbres et de stationnements. Ceci étant dit, je trouve ça bon les idées de créer de lieux de rassemblements, encourager les moyens et petits événements. De l’art, des sculptures, ça serait aussi intéressant», indique-t-il.
Pour sa part, Anne Jean partage aussi avoir espéré plus de concret. Elle affirme déjà que l’idée d’une arche au centre-ville ne lui plait pas. Par contre, l’ajout d’arbres, de verdures et d’espaces citoyens l’emballe. Mme Jean indique que la priorité à court terme doit être de définir le programme d’aide à la rénovation des bâtiments.
«Le présentateur a indiqué qu’il s’agissait de suggestion. Ça m’a fait sourciller parce que je m’attendais à quelque chose de plus canné. Je suis un peu surprise que l’on ait encore beaucoup de consultations à faire. Il y a quelques années, on nous disait aussi qu’il fallait prendre notre temps. Il ne faut pas non plus que cela devienne un enjeu électoral. Il faut sentir que les choses sont en action», soutient-elle à la sortie de la réunion publique.
De son côté, Bruno Savard est plus prudent. Il n’avait pas de commentaires supplémentaires à partager lors de la présentation. Pour lui, les recommandations de la firme EXP sont intéressantes, mais appelées à changer selon ce que choisira le prochain conseil. Il n’a pas manqué de rappeler que la collaboration sera de mise.
«Les trois candidats ont tous de bonnes intentions pour notre développement économique, démographique . Le PPU c’est un outil de départ pour se développer. L’important, c’est que l’on est une personne qui soit la courroie de transmission entre le conseil et la population. Ensuite, le conseil doit être fort. Il faut être coopératif, centralisateur, rassembleur», explique M. Savard.
Le PPU promet des budgets pour la rénovation et l’entretien des bâtiments, plus d’espaces communs et des traverses piétonnes réaménagées. Les propositions de la firme EXP seront sélectionnées par la Ville lors de la reprise des travaux du conseil.
Rappelons que la conception de la réfection du centre-ville a été donnée en septembre à la même firme, EXP. Pour plus de détails sur le PPU, cliquez ici.
