Lucie Carré ne se représentera pas au conseil de ville de La Malbaie

Par Karine Dufour-Cauchon 6:00 AM - 20 juillet 2021
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Myriam Gagnon, directrice générale de la Ville de La Malbaie, et Lucie Carré, conseillère et mairesse suppléante lors de la séance du 9 décembre.

La conseillère du district numéro 6 du conseil de ville de La Malbaie a pris sa décision. Lucie Carré ne demandera pas de troisième mandat aux électeurs.

Celle qui est nouvellement nommée directrice régionale des opérations de la Corporation des techniciens ambulanciers du Québec (CTAQ) considère qu’elle en aura déjà beaucoup dans son assiette pour les prochaines années.

«Je ne me représenterai pas aux élections municipales. Avec mes nouvelles fonctions, je retombe dans un domaine que j’aime énormément, j’ai été quand même paramédic pendant cinq ans. Je tombe dans de grandes chaussures, mais que l’adaptation se fait bien», indique-t-elle en faisant référence au directeur sortant Érick Tremblay.  

Lucie Carré était en poste depuis 2013. Ce qu’elle a préféré au cours de ses deux mandats aura été sa collaboration avec le maire Michel Couturier. «Je lui lève mon chapeau, car il a vraiment été respectueux du conseil. On a eu de bonnes discussions que les gens ne voient pas toujours, mais Michel a toujours pris le temps de trouver un terrain d’entente», a-t-elle commenté.

La politique étant ce qu’elle est, il y a des irritants qui ont joué dans sa décision de ne pas se représenter, en plus de ses nouvelles fonctions professionnelles.

«Le dernier mandat a été plus difficile, car le jugement des gens était de plus en plus difficile. On travaille fort, mais malheureusement, il y a des gens qui mettent plus d’énergie à vouloir détruire tout ce que l’on fait alors qu’on le fait de bonne foi. Ce n’est surtout pas pour le salaire qu’on se lance en politique, on ne compte pas nos heures. J’ai trouvé cela dur, le négatif qui se dégage des réseaux sociaux. Les gens nous soulignent nos bons coups aussi, mais le verre ressort toujours à moitié vide», confie-t-elle.

Un des dossiers dont elle est le plus fière est la limite abaissée à 50 km/h à Sainte-Agnès. Une «petite bataille» qui en valait le coup, indique-t-elle. Elle cite aussi l’interaction qu’elle a eue avec les citoyens de son district concernant le droit de passage des VTT étudié dans le rang Sainte-Madelaine.

Elle ne ferme pas la porte à d’autres implications politiques dans l’avenir, «mais a amené ce qu’elle avait à amener pour l’instant».

Rappelons que Lucie Carré est également directrice générale des organismes Centre’Hommes Charlevoix et du Service d’Aide Communautaire de Charlevoix-Est (SACC).

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