La construction de la nouvelle aile de l’Hôpital de La Malbaie connaîtra du retard. Au lieu d’être complété en 2025, l’agrandissement de l’hôpital sera terminé à l’automne 2026.
L’un des deux grands chantiers de La Malbaie connaît quelques changements dans ses échéanciers. Le pic de démolition devait être dans la cour de Félix-Antoine Savard l’hiver prochain. La démolition sera devancée à cet été, avait-on appris il y a quelques mois. Même si cette étape se fera plus tôt, l’agrandissement de l’hôpital devra commencer plus tard que prévu.
Pour l’école Félix-Antoine-Savard, le gouvernement et le Centre de services scolaire se sont entendus pour repartir à zéro. On savait qu’il n’était plus question de rénover l’école vétuste, mais bien de la reconstruire dans son entièreté.
À partir de l’automne 2021, les élèves seront transférés à Marguerite d’Youville pour commencer le travail. Le personnel administratif qui logeait à la petite école est déménagé à l’École Secondaire du Plateau.
Ce que l’on ne savait pas encore, c’était l’effet de ce changement de plan sur l’échéancier global du projet. Jusqu’à présent, l’ouverture de l’école neuve était repoussée en 2023, tandis que l’aile moderne de l’Hôpital La Malbaie devait voir le jour quand même en 2025. La députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré Émilie Foster a indiqué que l’hôpital aussi sera retardé d’un an.
«On a tout fait pour ne pas qu’il y ait de retard. Nous avons fait de multiples aller-retour avec les ministères, le Centre de services scolaire, le bureau du premier ministre. Nous avons évalué toutes les options. C’était le choix à faire pour garder les élèves dans un environnement stable pour les années. Ça décale donc d’un an l’agrandissement de l’Hôpital de La Malbaie», explique la députée en mêlée de presse lundi, 22 février.
Les élèves devront rester plus longtemps que prévu sur les bancs temporaires de Marguerite d’Youville. Une fois qu’ils entreront dans leur salle de classe neuve à l’automne 2023, le bulldozer s’attaquera à Marguerite D’Youville. Le terrain alors vacant pourra laisser place aux entrepreneurs responsables de mettre sur pied le bâtiment hospitalier.
Ce changement «n’aura pas d’influence sur le montage financier», indique-t-elle finalement
