Le Centre d’études collégiales en Charlevoix reçoit 250 000 $ pour le maintien de programmes

Par Lisianne Tremblay 12:04 PM - 22 février 2021
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Le Centre d’études collégiales de Charlevoix archives

Le Centre d’études collégiales en Charlevoix (CECC) affilié au Cégep de Jonquière, recevra  jusqu’à 250 000 $ par année pour assurer la pérennité des programmes d’études de Techniques d’éducation spécialisée et de Gestion de commerces.

Ce financement permettra de conserver des programmes dans la région qui éprouvent des difficultés de recrutement. Ce sera aussi un moyen d’assurer un minimum de diplômés chaque année en plus de consolider des emplois. Ce nouvel investissement du ministère de l’Enseignement supérieur s’ajoute à celui déjà accordé à la formation en Soins infirmiers. Il permet à des centres d’études collégiales situés dans certaines régions éloignées des grands centres de bénéficier de sommes supplémentaires pour assurer l’offre de tous les programmes, même quand les groupes de nouveaux étudiants sont plus petits en première session.

Par exemple, 15 étudiants ont commencé leurs études au CECC en gestion de commerces, l’enseignement peut se poursuivre sans crainte, bien que la cohorte soit petite.« Il est difficile, certaines années, de démarrer avec assurance ces programmes d’études techniques
en raison du faible recrutement. Nous trouvons essentiel de pouvoir permettre à de petits groupes de s’inscrire avec confiance au CECC, dans notre région. Grâce à ce financement, on assure la pérennité des programmes, permettant aux étudiants de rester et de s’épanouir dans Charlevoix », souligne Marie Aboumrad, directrice du Centre d’études collégiales en Charlevoix.

En fonction du nombre d’inscriptions pour ces programmes, le ministère comblera le manque à gagner pour permettre un démarrage chaque automne. Cet aide permet également de confirmer des investissements en laboratoires et en matériel pédagogique à la fine pointe de la
discipline en plus de faciliter le maintien d’un réseau de partenaires du domaine et de lieux de stages dans la région, et permet de prévoir un minimum de diplômés chaque année, dans des créneaux où la main- d’œuvre est en demande.

 

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