Annulation de la 42e édition de Cégeps en spectacle

Par Lisianne Tremblay 6:30 AM - 22 février 2021
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Jules Al-Simaani Goulet.

Le Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec (RIASQ) doit annuler la 42e édition de son concours des arts de la scène Cégeps en spectacle en raison de l’absence d’assouplissement des autorités de la santé publique.

En effet, il lui est devenu impossible d’assurer la tenue des prochaines étapes du concours (finales régionales et finale nationale). Jules Al-Simaani-Goulet devait participer à la finale régionale le 20 mars à Montmagny pour représenter le Centre d’études collégiales en Charlevoix.

Depuis plusieurs mois, le RIASQ a élaboré plusieurs scénarios dans le but de poursuivre la mission du concours, soit d’offrir à la communauté étudiante collégiale une opportunité d’épanouissement par le biais des arts de la scène, et ce, malgré la crise sanitaire actuelle et les mesures restrictives qui en découlent.

Le Réseau a lancé les finales locales du concours cet automne. Les collèges qui ont organisé ces finales ont dû redoubler d’ingéniosité pour s’adapter aux changements fréquents et nombreux imposés par la situation dans le respect des consignes sanitaires.

Il avait opté pour la captation professionnelle en huis clos des prestations étudiantes sur scène afin d’assurer une qualité uniforme des numéros présentés, soutient l’organisation dans un communiqué. Ce moyen permettait de proposer une chance équivalente à tous les participants de mettre leur talent à profit. Une solution qui n’a pas été retenue par la santé publique, malgré le risque de transmission du virus reconnu comme faible, tel que démontré par la poursuite des captations vidéo dans d’autres secteurs d’activités.

« Ce qu’il faut comprendre, c’est que c’est l’aspect concours qui ne fonctionnait plus. Cégeps en spectacle existe depuis plus de 40 ans, il doit se faire dans un contexte culturel stimulant qui favorise la rencontre, l’expression et l’épanouissement personnel. L’étudiant étant toujours au centre de nos décisions, il devenait impossible de lui offrir une expérience adéquate et équitable », indique Maxime Burgoyne-Chartrand, directeur général du RIASQ.

Plusieurs scénarios ont été analysés, mais les moyens et contraintes étaient trop différents d’un établissement collégial à l’autre pour permettre le maintien du concours en formule vidéo.

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