Les partis politiques ne devraient pas avoir leurs salaires subventionnés, dit Caroline Desbiens

Par Karine Dufour-Cauchon 12:46 PM - 9 novembre 2020
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Caroline Desbiens Période des questions / Question Period Ottawa, Ontario, on October 29, 2020. Credit: Bernard Thibodeau, House of Commons Photo Services © HOC-CDC

Les partis politiques ne devraient pas avoir à la subvention salariale. C’est ce que défend Caroline Desbiens, députée, et sa formation politique du Bloc Québécois.

La Chambre des communes a rejeté récemment un amendement proposé par le Bloc Québécois visant à retirer aux partis politiques la subvention salariale destinée aux entreprises et aux organisations à but non lucratif en difficulté.

La députée de la circonscription de Beauport-Côte-de-Beaupré-Île d’Orléans-Charlevoix Caroline Desbiens a annoncé que le Bloc continuerait d’interpeller ses homologues des autres partis pour mettre fin à cette pratique.

Elle insiste que les dons récoltés par ces partis seraient amplement suffisant pour couvrir les pertes de revenus qu’a engendré la pandémie chez les formations politiques. Les libéraux, le NPD et le Parti vert s’y sont opposés. Les Conservateurs ont appuyé l’amendement.

« C’est évident que des partis ayant accumulé 27 millions $ en dons cette année ne devraient pas toucher l’argent destiné aux entreprises en difficulté et aux organismes à but non lucratif. Tous les partis ont amplement les moyens de payer leur personnel avec l’argent de leurs donateurs. Des partis se définissant comme progressistes ne justifieront sans doute pas de prendre le pain de la bouche des entreprises en difficulté et des organismes de bienfaisance. Je ne crois pas qu’ils réclament que l’on taxe les élites et le 1 % pour remettre l’argent dans leurs propres poches. Ils auraient sûrement appuyé notre amendement si les libéraux l’avaient fait et je présume qu’ils seront avec nous dans nos prochaines démarches », a mentionné Caroline Desbiens.

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