Une pause printanière productive pour Le Café Chez Nous

Par Karine Dufour-Cauchon 10:48 AM - 11 juin 2020
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Marc Asselin, propriétaire du Café Chez Nous de Pointe-au-Pic.

Marc Asselin, propriétaire de restaurant Café Chez nous, La Malbaie, a quelques projets pour l’été 2020, saison qui s’annonce distincte.

Sans la pause forcée de la pandémie, le restaurateur n’aurait pas pu s’arrêter et repenser son offre culinaire et l’expérience de son café, qui fièrement a pignon sur rue au centre-ville de Pointe-au-Pic depuis 18 ans.

Du moins, M. Asselin a désiré observer les choses de cette façon, afin de demeurer positif et productif malgré les évènements. L’ouverture du 15 juin est vue d’un bon œil.

« On s’est converti en comptoir pour emporter en attendant de pouvoir rouvrir la salle à manger et ça va bien, soutient d’abord le restaurateur. Le « take out » fonctionne et nous sommes prêts à accueillir les gens en salle. On a vraiment profité de la pause pour réfléchir. Après 18 ans d’ouverture, ça a fait du bien. Les aides gouvernementales ont aidé à traverser la crise. Bien sûr, nous allons les repayer cas c’est essentiellement des prêts, mais c’était toutefois bienvenu », a-t-il affirmé.

Les menus, l’offre culinaire se sont rafraîchis et un bâtiment a été ajouté sur le côté du bistro. Une nouvelle « cabane » à légumes frais bonifiera le comptoir de service, déjà garni de sac de café et desserts pour emporter.

Dans ce comptoir extérieur, des produits régionaux seront à l’honneur. L’approvisionnement en produits frais des visiteurs était déficient dans le secteur, selon M. Asselin. « Souvent, des Européens ou des Américains qui venaient en visite voulaient des produits de la région, mais avaient manqué le Marché Public de La Malbaie la fin de semaine. On les voyait donc aller à l’épicerie pour acheter des produits de la région, nous savons que ce n’est pas la meilleure vitrine. J’aime bien mieux vois nos visiteurs repartir avec de belles tomates rouges d’ici, qu’ils achètent des produits d’ailleurs. C’est pourquoi nous avons créé ce petit comptoir », soutient-il.

Des paquets du nom de « Charlevoix en boîte » seront donc offerts cet été sur la rue Richelieu.

Finalement, Marc Asselin soutient que tout n’est pas perdu pour lui et ses collègues restaurateurs. « Oui, nous avons perdu 10 semaines. Il ne faut pas oublier qu’il nous en reste 42 pour se rattraper. Selon moi, un roulement normal s’en vient. On s’attend à avoir davantage de gens du Québec que de l’international. Peut-être aurons-nous moins d’Américains au mois d’août ? Une chose est sûre, c’est que lorsque le casino sera en opération, on retrouvera un achalandage normal », conclut M. Asselin.

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