La levée du point de contrôle policier à l’entrée de Charlevoix le 18 mai ne fait pas l’unanimité.
Une nouvelle pétition a été lancée par William Harvey, initiateur du groupe « Pour la fermeture de la région de Charlevoix », qui, sur le réseau social Facebook, avait réuni près de 6000 personnes en 24h. Le groupe avait d’abord lancé une pétition en mars pour demander à ce que l’accès à Charlevoix soit restreint afin de limiter davantage la propagation de la COVID-19 sur le territoire.
Aujourd’hui, les initiateurs se nomment « Groupe d’entraide COVID-19 Charlevoix » et demandent que Charlevoix garde son barrage routier au-delà de la date récemment annoncée par le gouvernement, le 18 mai.
Cette date est jugée « trop rapide » et n’est pas assez graduelle pour William Harvey. « Beaucoup de gens sont inquiets de la réouverture de la région et le gouvernement se doit de prendre en compte cette inquiétude de la population. Elle est notamment inquiète que des gens décident de venir ici malgré qu’il soit recommandé de limiter les déplacements entre régions, puisque Charlevoix est moins touché par la COVID », a-t-il souligné dans son invitation à se joindre à la pétition.
Il souligne finalement que même si la clientèle touristique est un moteur économique significatif pour la région, « la santé » des Charlevoisiens « est plus importante ».
En date du 7 mai, 12h , la missive de revendication avait atteint plus de 700 signataires.
Rappelons que hier, 6 mai, la vice-première ministre du Québec, ministre de la Sécurité publique et responsable de la Capitale-Nationale Geneviève Guilbault a soutenu qu’il était toutefois trop tôt pour faire des annonces pour l’industrie touristique.
