Le Pavillon Hubert Reeves ne reverra pas ses ambitions

Par Karine Dufour-Cauchon 3:41 PM - 15 octobre 2019
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Pierre Verpaelst, géologue et membre du conseil d’administration de l’Observatoire de la Géosphère de Charlevoix, aux côtés de Bernard Maltais, chargé de projet.

Malgré les recommandations des représentants des instances municipales et provinciales, le conseil d’administration du Pavillon Hubert Reeves (PHR) maintient le cap vers un projet à 15 M$ et un bâtiment neuf.

En rencontre d’informations avec les gens d’affaires de La Malbaie, le chargé de projet à l’Observatoire de la Géosphère de Charlevoix (OGC), Bernard Maltais, a indiqué que son conseil d’administration ne reverrait pas le projet à la baisse, tel que recommandé par la députée Émilie Foster et le préfet Sylvain Tremblay en août.

Les deux élus avaient également proposé d’aller chercher davantage de partenaires financiers privés, qui étaient à l’époque « inexistants ». En date d’aujourd’hui, aucun investisseur privé n’a donné son appui financier, mais l’organisation estime toujours être capable d’aller chercher une somme de 4 M $ chez des partenaires privés.

Le représentant de l’OGC a indiqué que les démarches vers le privé reprendront une fois qu’une nouvelle étude de planification sera complétée. Cette dernière vise à déterminer plus précisément l’offre muséale du PHR.

Une première pelletée de terre serait prévue en 2023, si la planification stratégique, au coût de 500 000 à 650 000$, se réalise dans les temps prévus et avec un financement accessible.

Les premières estimations avaient fixé le coût approximatif à 15 M$. M. Maltais soutient que « peut-être, avec la nouvelle planification, on parlerait d’un projet de 10 à 14 M $. Avec la planification de projet qui s’en vient, on en aura des estimations des coûts exacts du projet ».  L’hypothèse de récupérer l’église de Pointe-Au-Pic est toujours vivement écartée par les porteurs du projet.

L’objectif de l’OGC est d’obtenir un tiers du financement du projet par le fédéral, le tiers par le provincial, et le reste dans le domaine privé.

Rappelons que le gouvernement provincial avait aussi refusé d’accorder du financement au Pavillon Hubert Reeves en raison du manque de programmes se conformant aux modalités du projet, que M. Maltais estime « trop novateur » pour les subventions existantes.

Dans les prochaines semaines, le CA de l’OGC souhaite aller chercher du financement pour sa planification stratégique et ainsi aller approcher des partenaires privés.

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