Les jeunes iront eux aussi aux urnes

Par Karine Dufour-Cauchon 2:30 PM - 15 octobre 2019
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Léna Lepage, 19 ans, ira aux urnes le 21 octobre prochain. Elle invite les jeunes de sa génération à faire comme elle, exercer son devoir de citoyen.

Ces jeunes électeurs en seront à leur première participation à une élection fédérale. Ils ont partagé avec le journal leurs préoccupations et leur opinion sur le poids de leur génération dans le prochain scrutin.

Léna Lepage, 19 ans

« Cette élection, c’est notre dernière chance avant le point de non-retour. Notre génération commence déjà à vivre les répercussions des changements climatiques. Ça va aller en augmentant si l’on ne fait pas un changement tout de suite. C’est l’élection qui va décider si, au Canada, on va réussir à s’en sortir ou l’on va continuer de s’enfoncer encore plus. Je pense qu’on doit utiliser des moyens écologiques pour supporter notre économie. Sinon, les droits et libertés, c’est un sujet aussi préoccupant. Le respect des droits des femmes à l’avortement, on ne peut pas se permettre de revenir en arrière là-dessus ».

Vincent Couturier, 19 ans

« Il y a plusieurs enjeux qui me tiennent à cœur. L’environnement, c’est essentiel. On peut même conjuguer cet enjeu avec l’économie, qui selon moi, vont de pair. Le développement économique ne doit pas passer par un pipeline. Ensuite, la réconciliation avec les peuples autochtones est un enjeu que l’on doit discuter. Leurs droits et libertés doivent être respectés, autant que les non-autochtones. Finalement, l’immigration est une question que je trouve aussi importante. Au Canada, nous sommes un très grand pays, et l’on accepte seulement à peu près de 300 000 migrants annuellement. Ce n’est pas beaucoup comparativement à d’autres pays. Il en faut plus ».

 

Samuel Rochefort, 20 ans

« L’enjeu de cette élection, c’est de changer le statu quo. On doit changer nos façons de faire, de gouverner. Pour avoir ce changement, on doit sortir voter. Surtout notre génération, si l’on veut être entendu et être représenté, on doit aller faire entendre notre voix. Les adultes d’aujourd’hui prônent le statu quo. Qu’on pense seulement à l’environnement, où c’est impossible de continuer ainsi. Maintenant, tout le monde devrait s’informer sur l’offre des partis. À ceux qui hésitent à aller voter, je vous conseille d’y aller à 100%. C’est un devoir que nous avons tous ».

 

 

Laurence Boily, 20 ans

« Pour moi, la dette de l’État, c’est préoccupant. Le dernier gouvernement a alourdi cette dette. On doit rembourser un peu ce déficit pour ne pas que l’on soit dans le trou lorsque viendra un coup dur. Ensuite, l’environnement, c’est un sujet que l’on oublie dans les décisions publiques. Cela doit changer. Les autres générations n’ont pas eu la conscience de nous laisser une planète propre. C’est maintenant ou jamais. Pour faire mon choix maintenant, je dois m’informer plus sur ce que les partis politiques présentent ».

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