Charlevoix et Portland, un match parfait?

Par Emelie Bernier 3:55 PM - 24 septembre 2019
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Laurence Bessone, chargée de projets à Tourisme Charlevoix, Mitchell Dion, dg de Tourisme Charlevoix, Kirstie Archambault, de Visit Portland, Emilie Foster, députée de Côte-de-Beaupré-Charlevoix, Robert Witkowski, de Visit Portland, et Jean Fortin, maire de Baie-Saint-Paul, lors d’une visite dans les locaux de Visit Portland, équivalent de Tourisme Charlevoix.

 

Si la première est une région et la seconde une ville, Charlevoix et Portland ont beaucoup en commun. La députée de Charlevoix–Côte-de-Beaupré Emilie Foster et le maire de Baie-Saint-Paul Jean Fortin ont pu le constater lors d’une mission de 48 heures porteuse de promesse de collaboration.

C’est à l’invitation de Lucie Tremblay, qui y tenait une micro édition du festival Cuisine, Cinéma et Confidences, que les élus ont pris la route vers Portland. « Au départ, je devais accompagner l’organisation, mais finalement, on a retravaillé ça au bureau et on a transformé la mission pour faire des rencontres politiques également », explique Mme Foster. La participation au festival s’est ainsi mué en mission économique, touristique et culturelle.

Après des rencontres avec les agences Creative Portland et Visit Portland, respectivement chargées de promouvoir la culture et le tourisme dans la ville portuaire, les élus ont créé des liens avec des homologues politiques du Maine, des représentants de la Scarborough economic development corporation,  de la University of South Maine et du South Maine Community college, notamment. Chaque fois, des projets d’échanges et de collaboration ont été évoqués. Celles-ci pourraient prendre plusieurs formes telles que des stages étudiants et des résidences d’artistes par exemple.

Le maire Jean Fortin constate les affinités entre les deux territoires. « Il y a une grande similarité dans nos enjeux, que ce soit le développement, la main d’œuvre, la vitalité culturelle… L’idée est de voir comment on peut être facilitateur. On passe par la culture pour lancer des échanges et il y a beaucoup de possibilités à ce niveau, mais aussi dans l’agroalimentaire, le touristique… L’idée de transformer le résident en ambassadeur de la destination est intéressante aussi», avance-t-il.

« L’ouverture sur l’international est hyper importante. Le terrain de jeu, c’est la planète maintenant. Si on veut croître, ça va passer par des partenaires internationaux au niveau économique, agroalimentaire, touristique », avance Emilie Foster qui a fait ses devoirs avant de visiter Portland. «Le Maine est le 4e sur les 6 états de Nouvelle-Angleterre en termes d’échanges, principalement liés à l’industrie du bois. On peut faire grandir ça… On n’est pas un marché qui s’auto-suffit, à 30 000 personnes. Il faut voir plus grand  et ici, il y a un potentiel énorme! En plus,  c’est un bassin naturel de desserte, on n’est pas à Shanghai, c’est à 5h30 d’auto. J’y crois beaucoup! », a confié Mme Foster, heureuse d’avoir répondu à l’invitation de Lucie Tremblay. «On va faire un bilan complet de la mission. On a voulu toucher à tous les aspects, créer des liens dans tous ces domaines. C’est parti de l’idée de Lucie Tremblay et je la remercie», conclut Emilie Foster, enchantée d’être en « mode développement » après quelques récents épisodes politiques laborieux.

 

 

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