Andrew Scheer de passage dans Charlevoix: un chef conservateur confiant

Par Gilles Fiset 3:47 PM - 2 juillet 2019
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Andrew Scheer et la députée de Beauport-Côte-de-Beaupré-Île d’Orléans-Charlevoix, Sylvie Boucher, au Rodéo de Charlevoix.

De passage le samedi 22 juin au Rodéo de Charlevoix, le chef du Parti conservateur, Andrew Scheer, s’est dit très confiant en ce qui regarde les prochaines élections fédérales.
Pour le chef du Parti conservateur, Justin Trudeau ne donne pas la place sur le plan international que le pays devrait avoir, et ce par rapport à nos voisins du sud particulièrement. Une attitude qui serait condamnée par la plupart des Québécois, selon lui. « Ici au Québec, partout où je vais, les gens sont tannés de Justin Trudeau. Par le fait qu’il ne fasse rien pour régler la situation à nos frontières et qu’il accepte les concessions de Donald Trump il ne représente pas le Canada d’une manière forte sur la scène mondiale », dit-il.
Un autre sujet d’irritation des Canadiens par rapport à leur premier ministre actuel serait son mode de gestion du pays, basé selon le chef conservateur, sur l’augmentation des taxes et du déficit. Une façon de faire qui serait comparable à celle d’autres gouvernements libéraux dans d’autres provinces et qui ont été déboutés et remplacés par des gouvernements conservateurs ses dernières années, selon Andrew Scheer, particulièrement en Ontario, faisant ainsi référence à la prise du pouvoir par le Parti progressiste-conservateur de Doug Ford en 2018.
La place du Québec
Andrew Scheer croit que son parti pourrait donner une place prépondérante au Québec au sein du Canada par le biais de l’hydroélectricité. « On a vision pour le canada qui inclus une position très très forte pour le Québec. Quand j’ai introduit l’idée d’un corridor énergétique, une des premières choses que j’ai dite c’est que c’est une opportunité pour le Québec de partager son expertise sur les questions d’hydroélectricité et je sais que le premier ministre Legault veut avoir l’opportunité de partager cette énergie propre et saine avec toutes les autres provinces », dit-il en faisant référence à la création d’un couloir énergétique pancanadien, une idée annoncée en mai lors d’un de ses discours à Toronto. Ce couloir aurait pour fonction de faciliter la construction de pipelines et de lignes à haute tension pour le transport d’hydroélectricité à travers le pays.
Et l’environnement!
Questionné quant aux critiques que son parti reçoit quant à son approche environnementale, Andrew Scheer a répondu que son parti a toujours été proactif dans ce dossier. « Si on regarde l’histoire, ce sont toujours des premiers ministres conservateurs qui étaient reconnus comme des leadeurs sur cette question. C’est Brian Mulronney qui a été reconnu comme le premier ministre le plus vert. Il a signé l’accord sur les pluies acides et c’est John a McDonald qui a créé les premiers parcs nationaux. Ce sont les premiers ministres conservateurs qui prennent les vraies actions parce que pour les conservateurs, ce sont les résultats qui comptent, tandis que pour les libéraux, ce sont les paroles seulement », énonce M. Scheer. « C’est la raison pour laquelle j’étais très très fier de présenter une réponse sur l’environnement pour aider les gens à investir sur leur maison, à faire des rénovations pour réduire la consommation d’énergie et investir dans les nouvelles technologies », ajoute-t-il. Le chef conservateur a ainsi défendu le Plan de protection de l’environnement de son parti présenté il y a deux semaines et qui a fait l’objet de nombreuses critiques de la part de l’opposition.

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