Ciao 2017

Par Emelie Bernier 12:40 PM - 1 janvier 2018
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Que retiendra-t-on de 2017? Ce bout de temps sera-t-il digne de passer à l’histoire comme l’ont été 1492, année de la découverte des Amériques par Christophe Colomb, 1969, année où le premier homme a marché sur la lune ou 1980, année du premier référendum sur l’indépendance du Québec? L’an de grâce 2017 deviendra-t-il lui aussi un jalon de notre l’Histoire de l’Humanité avec deux grands H?
Influence Communications trace un portrait sans fard de l’actualité en 2017. « Si l’année 2016 s’est distinguée comme l’année de la peur, 2017 a véritablement été définie par l’intolérance. Dans les médias, l’intolérance s’est manifestée partout et sous toutes ses formes. », résume la firme qui analyse les médias ici et ailleurs. (Il faut absolument voir leur percutant petit vidéo, qui regroupe en un peu moins de 3 minutes les faits saillants et souvent décourageants de l’année média : bilan.influencecommunication.com).
2017 sera très certainement la tristement célèbre première année complète de Donald Trump à la tête de la plus grande puissance mondiale. D’ailleurs, au Québec, 85% des nouvelles internationales, qui ont fait un éblouissant bond global de 51% sur nos écrans et dans nos vies, ont fait mention de l’homme au visage orange et au toupet platine. Ça laisse bien peu de pourcentage pour le reste du monde, ça. Des miettes. Deux ou trois pour les catastrophes environnementales. Une demie, si on est généreux, pour la persécution des Rohingas en Birmanie… Quelques-unes aussi pour la cavale digne d’Hollywood de Louka Fredette et son père pas bien dans sa tête… Comme je plains cet enfant qui bien trop tôt pourra lire tout ce qu’on a écrit sur le sujet, en à peine quelques clics sur Google… Une poignée de miettes aussi pour l’attentat sordide à la mosquée de Sainte-Foy, qui a fait ressortir le pire comme le meilleur de nous. D’un côté, la solidarité et les larmes. De l’autre, les jappements des faux loups de La Meute et autres émules de du suprémaciste blanc no.1, Trump. Tiens, encore lui…
La vague de migrants qui s’est retrouvée à faire du camping dans la plus grande tente de Montréal, le Stade Olympique, rentre elle aussi dans le lot des nouvelles « trumpesques »… Et il y a fort à parier qu’il sera de toutes les catastrophes politiques de 2018 à l’échelle planétaire…
2017 restera l’année du #MoiAussi, où les abusés sont sortis de l’ombre. Ce mot-clic en forme de massue a déboulonné des statues qui se croyaient pourtant bien à l’abri sur leur socle de célébrité. Et c’est une maudite bonne affaire.
2017 aura été une année en « ion ».
Pour élections, les municipales, qui nous ont tenu occupés, mais ne nous ont pas surpris, sauf peut-être à Montréal où une jeune femme pimpante au rire rafraîchissant a fait tomber de sa chaise un gros grognon qui se croyait pourtant bien assis.
Pour inondations, alors que le Québec a bu la tasse et a dû admettre les limites de sa résistance aux changements climatiques.
Pour légalisation, de loin le dossier le plus « fumant » du gouvernement fédéral…
Pour corruption, encore! Ça se passe de commentaires…
Pour déception, les amateurs de hockey comprendront.
2017, l’année de Macron, le beau gosse élu président de la République française. Espérons que derrière sa belle gueule se cachent de bonnes idées…La France en a bien besoin.
2017, l’année où on a eu le plus peur du nucléaire depuis un bon moment. L’année d’Irma-la-destroy. De Las Vegas, de Manchester, de Fort Lauderdale. L’année où on a appris que même en Occident, la parole du peuple ne vaut pas un clou et peut être réprimée par la force. #Catalunya. L’année où Montréal a soufflé 375 bougies et qu’on a bien fêté ça.
2017, dans quelques jours, on tournera la page sur toi et on entamera une année neuve. Puisse celle-ci rimer aussi en ion, mais pour exception, jubilation, compréhension, affection, attention, passion!
A tous nos lecteurs, je souhaite une année 2018 en forme de cœur, avec des étoiles, du beau, du bon et tout ce qui vous fait plaisir en prime!

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