Le Train de Charlevoix est de conception allemande. Tous les schémas ont été traduits dans la langue de Molière. Les deux convois de 150 tonnes n’ont pas subi de dommages importants durant la meilleure saison de leur jeune histoire. Ils doivent néanmoins subir un entretien annuel. « Sur le plan de la mécanique, les locomotives fonctionnent comme un camion 10 roues. Mais les systèmes ressemblent à ceux d’un bateau », lance le mécanicien d’entretien, Réjean Lavoie.
Le train dans l’atelier ferroviaire
Le reprofilage de certaines roues sera réalisé durant la saison morte.
Stéphane Turgeon et Réjean Lajoie, mécaniciens d’entretien
Le Train de Charlevoix est composé de deux locomotives qui se partagent le même « moteur plat de 600 forces de marque Mercedes », ajoute notre spécialiste qui venait de procéder au remplacement des 9 batteries alimentant un convoi. Les mécaniciens s’entendent pour dire que le train n’est pas conventionnel. « Il est simple d’entretien, mais il demande beaucoup d’attention ».
La vue d’une borne dans laquelle sont branchés une kyrielle de fils illustre parfaitement bien ce qu’ils veulent dire.
Des talons hauts aux « bottes à cap »
Nancy Belley est l’une des rares femmes au Canada à occuper un poste de direction aux opérations dans une entreprise ferroviaire. En avril, elle célèbrera ses 20 ans dans cette industrie. La diversité de son poste la passionne comme jamais. « J’adore toutes les facettes de mon travail; des rencontres avec des partenaires jusqu’aux visites des travaux, tout me plaît », dit-elle.
Son expertise est souvent sollicitée pour des projets en développement. Elle est invitée à participer à des comités consultatifs.
Avant d’être recrutée par Daniel Gauthier, Nancy Belley avait travaillé et dirigé Chemin de fer Charlevoix. Le dernier train de marchandise a roulé sur la voie ferrée en 2010.
Sylvain Tremblay, Jean-Francois Delisle, Alexandre Fortin et Nancy Belley
