Jean Fortin veut mettre en valeur un site « d’intérêt national»

Par Dave Kidd 7:46 PM - 15 novembre 2016
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Le Pavillon du Saint-Laurent selon l’architecte Pierre Thibault

Le maire de Baie-Saint-Paul estime que la portion  comprise entre Cap-aux-Corbeaux et la Pointe est « d’intérêt national ».
« On pense avoir un projet exceptionnel à tous les niveaux », a ajouté le maire en ouverture de la soirée d’information sur le projet de mise en valeur du littoral du Saint-Laurent qui comprend le Pavillon du Saint-Laurent et sa passerelle dans les marais salés.
 

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Le réputé architecte Pierre Thibault et le maire Jean Fortin.


Le budget préliminaire estime la construction du Pavillon du Saint-Laurent et l’aménagement du Sentier des marais à 2,5 M$. 550 000$ pour le Pavillon et 1,925 pour la passerelle. La Ville a investirait 500 000$. Elle a trouvé près de 2M$ auprès de la Stratégie maritime du Québec (750 000$). Le Sentier Transcanadien (800 000$) et 400 000$ d’Hydro-Québec.
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Le projet a beau être bien reçu par la population, il lui manque encore des autorisations .  « Le projet est bloqué », a reconnu Jean Fortin. « C’est l’aménagement de la passerelle qui pose problème. Un jour la Ville sera chez elle », dit-il en parlant de la démarche d’expropriation en cours.
En plus du tribunal pour le recours en expropriation, Baie-Saint-Paul doit obtenir le feu vert du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. La Ville doit aussi passer par la CPTAQ avant de lancer les travaux.
Le maire Fortin est « heureux » de ce qu’il a entendu ce soir. Il se doutait que le projet passait bien dans le milieu. Il  espère que la participation de près de 100 personnes favorables au projet dissipe les doutes que pouvaient entretenir des intervenants gouvernementaux.
 
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La longueur des tracées de la passerelle varie de 450 m à 1,6 km. La dernière option est celle privilégiée par la Ville.
 
Les retombées économiques sont évaluées à 6,4 M$. 40 000 visiteurs,  dont 50% sont des gens de la région, fréquenteraient le site annuellement. « Ce sera un produit d’appel », avance Martin Bouchard, directeur général de la Ville.
 
 

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