Inspirer Québec

Par Dave Kidd 9:28 AM - 24 septembre 2016
Temps de lecture :

Anne Guérette a profité de son passage à Baie-Saint-Paul pour échanger avec le ministre David Heurtel

Anne Guérette, candidate à la direction de Démocratie Québec, a participé au colloque sur le développement durable organise par la ville de Baie-Saint-Paul.
« Je suis venue m’inspirer aussi », dit la politicienne qui siège à l’hôtel de ville de Québec depuis 2007. « Le développement durable à la source de mon engagement. Au Québec, « on a tout ce qu’il faut pour inspirer le monde », ajoute-t-elle.
Anne Guérette est déjà en campagne électorale. Elle estime « que le développement durable est un concept implanté dans l’appareil administratif de sa ville, mais pas   le maire Labeaume. On recule en matière de transport collectif », donne-t-elle en exemple.
Selon elle, la population de Québec est « allumée et veut en faire plus. J’ai l’intention qu’on passe en 3e vitesse en ce domaine », a conclu Anne Guérette.
dscn3027
Rodolphe De Koninck, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études asiatiques et Steve Déry
Steve Déry, professeur au Département de géographie de l’Université Laval , a découvert Charlevoix en 2001. «J’ai été impressionné par CIHO et le Charlevoisien.  Les deux médias donnaient vie à la région », a dit celui qui aura travaillé à la radio de Charlevoix  avant de travailler pour la mise en place de services de transport en commun.
Au colloque, il a partagé des recherches avec des collègues sous le thème  paysages et tourisme : économie locale. « Je vois du danger dans le capitalisme qui prend le dessus sur les pouvoirs locaux. Des initiatives comme la Table agrotouristique et la route des saveurs doivent être encouragées. Il faut supporter l’économie locale »,dit-il.
Selon lui, la « surspécialisation de Charlevoix en tourisme » n’est pas l’option à privilégier. « Il faut se demander on veut combien de touristes annuellement ? » , interroge le professeur. Steve Déry croit que  consolider  l’offre « s’avère un meilleur choix.  Avec plus d’infrastructures, on diminuerait notre capacité de résilience si un crash de l’économie mondiale devait se produire. On n’a aucun contrôle sur l’économie mondiale », termine-t-il.

Partager cet article