« Pas d’omerta à l’Hôpital de Baie-Saint-Paul » – le PDG du CIUSSS

Par Dave Kidd 3 Décembre 2015
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En entrevue, le PDG du Centre intégré universitaire de la santé et des services sociaux affirme qu’il n’y avait pas « une culture du silence à l’intérieur de l’ancien Centre de santé et des services sociaux de Charlevoix».

Michel Delamarre précise également que « l’enquête interne n’en a pas découvert une ». Les enquêteurs ont « creusé dans l’environnement des résidences visées par les évènements. Il ne faut surtout pas généraliser ce qui s’est passé dans ces résidences-là à tout le territoire», dit-il aussi.

Les quatre gestionnaires congédiés n’ont pas été identifiés pour des raisons légales.

Les enquêteurs du  CIUSSS ont rencontré 30 personnes. Ils ont épluché des correspondances entre des gestionnaires et entre ceux-ci et le gestionnaire en cause.  La période couverte par leur travail correspond aux trois dernières années.

« Des fautes, il peut en survenir partout. Il y en a pas mal moins lorsque quelqu’un se revire et fait sa job », a déclaré le ministre de la Santé dans une entrevue avec Le Charlevoisien. Il est satisfait des mesures annoncées. « Je tire des leçons comme ministre et je vais les utiliser ailleurs. C’est exceptionnel ce qui s’est passé. Un cas c’est toujours un cas de trop.», ajoute-t-il.

Le ministre Gaétan Barrette estime que c’était la chose à faire que « de laisser à des intervenants du CIUSSS enquêter sur sa propre organisation parce que les organisations doivent répondre à la population desservie ».  

Le ministre a admis que les personnes congédiées « pourraient éventuellement réapparaitre le réseau de la Santé, mais certainement pas dans des fonctions similaires », certifie Gaétan Barrette. 

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