Le candidat du Parti libéral du Canada dans Beauport–Côte-de-Beaupré–Île d’Orléans–Charlevoix se présente comme le leader dont la circonscription a besoin pour obtenir sa part. Jean-Roger Vigneau ne donne pas dans le « Je, me, moi » pour autant. S’il est élu, il veut être au cœur de l’action pour « épauler les chefs d’entreprises et les élus ».
Le libéral estime que la circonscription n’a pas reçu d’aide du gouvernement fédéral durant les quatre dernières années. « Dans l’opposition ou au pouvoir, les programmes normés existent pour tout le monde, dit-il. Mon évaluation du mandat du député [Jonathan] Tremblay est un bilan passif et réactif. Il n’a pas été proactif. Il était dans la parade, mais ce n’est pas lui qui ouvrait la marche », analyse Jean-Roger Vigneau.
Le candidat de l’équipe de Justin Trudeau promet de travailler pour obtenir l’implantation d’un Centre de recherche et de sauvetage de la garde-côtière et d’un autre centre dédié à la recherche sur l’environnement. « Notre circonscription a tout ce qu’il faut pour accueillir ces infrastructures. Notre chef a expliqué qu’il faut investir lorsque les affaires ralentissent. Je suis d’accord. Je vais travailler pour relancer l’économie en obtenant des investissements et en appuyant les initiatives privées et municipales. Mon rôle, c’est d’ouvrir des portes », explique-t-il.
« Le changement proposé par notre parti se réalisera immédiatement. Celui préconisé par le NPD se concrétisera dans 4 ans seulement, laisse-t-il tomber. En ce qui concerne le Bloc québécois, il n’aura pas à répondre de ses chiffres puisqu’il ne prendra jamais le pouvoir », indique aussi Jean-Roger Vigneau.
Autre changement perceptible par le candidat du PLC est le rajeunissement de la formation. Il dit avoir constaté cette transformation dans la circonscription alors que la clientèle libérale est de plus en plus jeune.
Dans les derniers jours, Jean-Roger Vigneau a ouvert un bureau électoral dans le secteur Pointe-au-Pic, à La Malbaie.
