La préfet de la MRC de Charlevoix, Claudette Simard, s’est trouvé un allié de taille pour obtenir le portait d’un service d’incendie régional. Le ministère de la Sécurité publique (MSP) serait disposé à payer l’étude qui n’intéresse toujours pas Baie-Saint-Paul.
Claudette Simard veut une étude pour savoir s’il existe de réels avantages à un regroupement. Baie-Saint-Paul n’est pas favorable présentement à cette démarche. « À la fin de l’été, j’ai l’intention de convoquer une réunion avec tous les membres des conseils municipaux concernés pour leur expliquer les raisons pour lesquelles je veux optimiser les services », dit-elle.
C’est lors d’un échange avec Philippe Jobin, de la sécurité incendie au ministère de la Sécurité publique , que ce dernier lui aurait mentionné que le ministère pourrait réaliser l’étude. « J’étais bien heureuse d’avoir cette réponse. On nous avait déjà répondu au MSP qu’il ne payait plus pour des études du genre. J’ai parlé à la bonne personne finalement », a résumé la préfet de la MRC.
L’absence de Baie-Saint-Paul et le désir de Claudette Simard d’avoir des hypothèses de travail pour la suite « ne veut surtout pas dire qu’ une partie de bras de fer se joue » entre elle et Jean Fortin. « On a besoin de Baie-Saint-Paul. C’est le plus important service incendie de la MRC », rappelle-t-elle.
Toujours selon elle, les municipalités « peuvent faire mieux » en matière de sécurité incendie. Elle ne juge pas le travail des pompiers comme tel, mais pense qu’un regroupement « pourrait rendre de meilleurs services ».
Depuis que les maires de l’Ouest ont commencé à discuter de service d’incendie, plusieurs rumeurs ont été entendues. « Personne ne perdra son emploi si un regroupement s’effectuait. L’étude à laquelle je tiens vise à connaître les avantages et les coûts. Après avoir obtenu ces informations, les conseils municipaux prendront une décision », répète Claudette Simard.
