Certification Axé sur la réussite: une première vague d’entreprises certifiées

Par Emelie Bernier 4 juin 2015
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Une vingtaine d’entreprises d’ici ont reçu hier leur certification Axé sur la réussite, un sceau qui confirme leurs bonnes pratiques en matière de conciliation travail-études, les encourage à persévérer dans cette voie et les invite à devenir des ambassadeurs auprès de leurs pairs.

« Engager, c’est s’engager », les gens de Sitec Quartz, d’Intersport La Malbaie, de Métro Marché Dufour, du Restaurant Allegro-Voga Café, de la Boulangerie Pain d’exclamation, de Provigo Alimentation Lapointe, de la Société des traversiers du Québec, des restaurants McDonald, des Industries Océan, des restaurants Tim Hortons, de l’hôtel le Petit Berger, de la Ville de La Malbaie, du Domaine  ForgetMusée de Charlevoix, des  Moulins de l’IAC, des dépanneurs Couche tard Malbaie Clermont, de la Municipalité de Saint Ubrbain, de l’Épicerie Yvon Duchesne et Fils, du Restaurant Le Mirage et du Garage Jean Rock Fortin l’ont compris. Ils forment la première cohorte des entreprises « Axé sur la réussite ». À ce titre, ils affirment leur « volonté d’encourager l’élève à trouver l’équilibre entre son épanouissement personnel et professionnel». « comme l’explique Martine Vallée, directrice de la Commission scolaire de Charlevoix (CSDC). La CSDC est un des partenaires impliqués dans le Comité sur la conciliation travail-études, porteur de ballon pour le projet de certification.

La préfet Claudette Simard, mairesse de Saint-Urbain, a rappelé que «la réussite scolaire n’est plus uniquement l’affaire des parents et des écoles, mais les municipalités et les entreprises ont une responsabilité sociale pour assurer l’avenir de nos municipalités, de notre région.»

Ian Turner, pionnier de la démarche, a été touché d’apprendre qu’un prix Sitec Quartz serait remis annuellement lors du Gala de la Chambre de commerce pour saluer une entreprise particulièrement impliquée dans la conciliation travail-études. «Je vous lance deux défis : premièrement, il faut encourager aussi ceux qui ne sont pas nécessairement premiers de classe, ceux qui semblent avoir plus de difficulté ou sont prêts de décrocher en leur donnant une chance. Deuxièmement, il faut continuer à soutenir nos jeunes employés sur le long terme. Ça prend un suivi», insiste Ian Turner.

«  Parler de conciliation, c’est parler d’avenir. En tant qu’entrepreneur, nous avons tous été confronté à la pénurie et nos réalités peuvent sembler incompatibles avec la conciliation, mais vous savez qu’il faut favoriser la réussite. À terme, votre certification favorisera le recrutement dans vos entreprises. Nous nous offrons les moyens de notre ambition : un Charlevoix fort dynamique et prospère », a adressé le président de la Chambre de commerce, Julien Dufour, à ses membres récemment certifés.

«On souhaite maintenant que le projet fasse boule de neige, que le plus d’entreprises possibles tentent de réaliser le défi. Il faut que ça devienne un réflexe aussi pour les jeunes de chercher des employeurs certifiés», de conclure Constantino Duclos, du Carrefour jeunesse emploi.

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