Centre écologique de Port-au-Saumon: un projet de 2, 1 millions$ sur la table

Par Emelie Bernier 3 juin 2015
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Le Centre écologique de Port-au-Saumon aspire à devenir un pôle de découverte de l’estuaire moyen du Saint-Laurent et ainsi attirer sur son territoire à l’écosystème unique jusqu’à 10 000 visiteurs par année.

La réputation des camps d’été du centre écologique de Port-au-Saumon (CÉPAS) n’est plus à faire. De plus, l’endroit attire chaque année des dizaines des centaines de jeunes en classe-nature. La vocation écotouristique de Port-au-Saumon est cependant moins connue, ce qui est appelé à changer. En effet, le CÉPAS est identifié depuis quelques années comme un site potentiel pour installer un pôle de découverte du Parc marin Saguenay-Saint-Laurent, ce que le conseil d’administration et l’équipe aimeraient voir se concrétiser dans un avenir rapproché. « Le cœur, c’est le camp. Nous, notre objectif, c’est de créer quelque chose va aider la région au point de vue touristique en ajoutant un élément additionnel. C’est un projet que le CEPAS caresse depuis un certain temps, » explique Laurent Tremblay, président du conseil d’administration.

Sur le site, des infrastructures de découvertes du milieu marin, comme des bassins d’observation d’organismes marins ou des sentiers pédestres,  sont déjà en place et le CÉPAS possède une riche collection qui pourrait être mise en valeur et partagée avec le grand public avec la construction d’un bâtiment adéquat. «On doit s’assurer qu’on ne met pas en danger notre propre existence, mais ce projet de pôle nous permet de remplacer certains équipements et d’en améliorer d’autres, une façon d’assurer la pérennité. Et les usages sont compatibles», commente M. Tremblay.

Les dessins du projet ont été déposés il y a deux ans. « Une fois le projet présenté,  le c.a. a dû bien le comprendre et on a changé de direction générale. Il fallait bien en prendre connaissance pour bien le défendre», ajoute le président du c.a., lui-même issu du milieu des parcs nationaux et prêt à faire face à la musique.

1000 personnes seulement ont parcouru les sentiers du CÉPAS l’an dernier, un chiffre qu’on croit pouvoir décupler avec la construction du pôle. « Ça va évoluer lentement. On imagine que ça va se réaliser par étapes, en travaillant en étroite collaboration avec le milieu.

Évidemment, on va être ouvert à toute forme de collaboration. Travailler dans le milieu naturel ne se fait pas en vase clos, il y a toujours des interactions entre les différents éléments. L’exercice d’aujourd’hui (mercredi) est le début, c’est un nouveau départ pour notre projet, pour s’assurer que personne ne va l’oublier. », conclut le président du conseil d’administration.

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