L’Omerto séduit la Chine et les États-Unis

Par Gilles Fiset 10 avril 2015
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Après le Canada, une partie des pays d’Europe et la Chine qui a craqué pour le vin de tomates et se prépare à lui faire le tour du monde par Cathay Pacific, c’est au tour des États-Unis de tomber en amour. La demande est tel que son inventeur prévoit tripler la production d’ici peu.

« Cela ne se fera pas avant 2016 cependant », avoue Pascal Miche, seul producteur mondial de l’Omerto, un vin de tomates concocté d’après la recette du grand-père de ce dernier. « La prochaine année sera une année charnière, car il faut que je voie les volumes qui vont sortir et la répétition des commandes », explique M. Miche qui produit son vin chez lui au domaine de la Vallée du Bras à Baie-Saint-Paul.

Il n’empêche que durant la prochaine année, les installations du Domaine seront au maximum de leur capacité pour répondre à la demande soit 60 000 bouteilles.

Il y a un an, la Chine

En mars 2014, l’Omerto remportait les médailles d’un concours organisé par la Cathay Pacific, une compagnie aérienne chinoise. « On a participé dans les trois catégories soit celle dans laquelle on goûte à l’aveugle, avec sushi et en faisant une recette faite avec l’Omerto. On a remporté le concours à chaque fois », raconte l’homme d’affaires de la Vallée du Bras qui se retrouve maintenant avec le beau problème d’approvisionner la compagnie aérienne, présente dans 92 pays, en vin de tomates.

Aujourd’hui, le marché américain

L’Omerto a reçu les autorisations d’attaquer la marcher très protectionniste de nos voisins du Sud et sera distribué au Massachusetts, au Maine, au Vermont et dans l’État de New York. Dans ce dernier état, l’équipe de Pascal Miche a d’ailleurs présenté le vin de tomates au Finger lake international wine competition, le plus gros concours du genre aux États-Unis avec près de 4 000 produits en compétition provenant de 50 pays. Une belle façon de faire de la visibilité à L’Omerto selon l’équipe de M. Miche. « On a eu les résultats il y a une semaine et l’Omerto a décroché la troisième place. J’aurais aimé la première, mais je me suis dit que la troisième parmi 50 pays, c’était pas mal quand même », affirme le producteur de vin de tomates.

Il n’est pas le seul d’ailleurs à s’être dit que le résultat était plus que convenable. « La semaine passée, j’avais des appels des États-Unis de gens qui ont eu les résultats du concours. J’en ai eu un de la Floride et un autre de la Californie qui me disait qu’un réseau de distribution veut avoir mon produit en exclusivité », raconte le petit-fils de l’inventeur de la recette de l’Omerto.

Un quatrième produit

Après le vin de tomates sec, le moelleux et le demi-sec vieilli en barriques d’acacias, une quatrième variété d’Omerto sera disponible ce printemps. Il s’agit d’un Omerto Moelleux vieilli pendant neuf mois dans des barriques de bois de cerisiers et de châtaigniers. « Je prévois en faire même une cinquième variété, mais il faudra attendre les 10 ans de l’Omerto », confie Pascal Miche.

 

 

 

 

 

 

 

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