Trophée Roses des sables, toute une aventure

Par Gilles Fiset 24 novembre 2014
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Deux charlevoisiennes ont relevé le défi du Trophée Roses des sables, un raid motorisé réservé exclusivement aux femmes. Un horaire chargé, conduire au travers des montagnes et des dunes, rencontrer une population indigène défavorisée a été le quotidien de ces deux femmes pendant une dizaine de jours.

Même si elles sont un peu déçues d’avoir terminé 97e sur 148, Vicky Brousseau de La Malbaie et Vanessa Boudreault de Saint-Irénée sont vraiment comblées d’avoir réussi le défi du Trophée Roses des Sables qui s’est déroulé au mois d’octobre. « C’est surtout une aventure que l’on oubliera jamais, un dépassement de soi », comme l’explique Vicky Brousseau.

Il y a de quoi, les deux charlevoisiennes ont dû enfiler plus de 6 000 km de route en traversant une partie de la France, de l’Espagne et du désert marocain. Dans ce dernier, elles ont dû enfiler les kilomètres entre sept et neuf heures par jours. Cependant, conduire en plein désert les a séduites. « La conduite était trippante. J’ai roulé dans toutes sortes de terrains. Ça pouvait être très montagneux avec beaucoup de roches ou dans des dunes de sable. Quand on conduisait dans les dunes, on était comme des enfants », raconte Vicky.

Les journées étaient chargées. « On se levait à 6 h le matin, puis c’est la vérification des véhicules. Après, tu te prépares à partir, tu fais ta journée de conduite et vers 16 h tu rentres au camp. Arrivé là, douche, souper puis préparation du roadbook et le directeur du rallie nous parlait et présentait un vidéo pour résumer la journée. Finalement, dodo, assez tôt d’ailleurs car c’est pas un voyage reposant », affirme encore Vicky.

Tout en étant très occupées, les deux infirmières ont pu prendre un peu de temps pour venir en aide aux enfants là-bas. « Durant le premier après-midi, il y a eu la remise des dons aux enfants du désert. On a passé l’après-midi avec les enfants. On a joué au ballon avec eux. On avait apporté du matériel scolaire ou d’hygiène surtout pour leur remetttre », explique Vanessa Boudreault. Cependant, après ces quelques instants magiques, les contacts étaient plus… pénibles. « On est au milieu du désert et tu vois arriver quatre ou cinq enfants qui viennent courir après ton camion, nu-pied dans les roches, c’est la pauvreté. Ils cognent dans ta vitre d’auto pour avoir de la nourriture et on pouvait rien leur donner », dit Vicky.

 

 


 

 

 

 

 

 

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