Réforme en santé: Jacques Tremblay salue le courage du gouvernement

26 septembre 2014
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Le président de la Coalition pour la survie de l’hôpital de La Malbaie, Jacques Tremblay, salue le courage du ministre de la Santé Gaétan Barrette et du gouvernement libéral dans le cadre du projet de loi 10 présenté jeudi.

« La réforme annoncée ne m’inquiète pas outre mesure en autant que les organisations locales soient capables de bien vendre nos dossiers et de les faire avancer », précise M. Tremblay, retrouvant dans la vision du Dr Barrette la structure allégée qu’il a connu dans les débuts de sa carrière. « Ça fait fort longtemps qu’un gouvernement n’avait pas décidé de ne pas investir dans les structures et d’investir plutôt dans les services aux clients. Les dernières réformes que nous avons connus, comme celle de Jean Rochon et d’Yves Bolduc, finissaient toujours par amener des structures qui alourdissaient la machine », expose M. Tremblay qui a fait carrière comme gestionnaire à l’hôpital de La Malbaie.

Pour La Malbaie, M. Tremblay explique d’ailleurs que ce sera comme « un retour en arrière. À l’époque où j’ai commencé ma carrière, on transigeait avec deux personnes au ministère pour nos projets et nos demandes. On développait avec eux des complicités, ces gens connaissaient nos besoins et le pouvoir politique nous aidait aussi à faire valoir nos besoins. Avec les centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) on va aussi avoir accès à un paquet de ressources, en lien avec les hôpitaux universitaires, ce que nous avions maintenant de la difficulté à avoir en raison des structures en place. »

Le bémol de M. Tremblay est pour le personnel administratif qui sera touché par cette réforme : « J’espère que le gouvernement aura la délicatesse de faire attention à ces personnes et que leur départ se fera dans le cadre de programmes organisées. »

Sylvain Tremblay ambivalent

Un son de cloche local dans la lignée de celui du préfet de la MRC de Charlevoix-Est, Sylvain Tremblay. ‘L’aspect du maintient des services aux usagers me sécurise. La volonté du ministre d’abolir les chicanes de clocher par ces changements m’interpelle aussi. Si j’ai une inquiétude, c’est la difficulté que nous pourrions avoir à faire valoir nos particularités régionales dans ce grand ensemble administratif’, expose M. Tremblay. Une nouvelle réalité à découvrir qui viendra avec l’usage. 

 

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