Des croisières, oui, mais pas pour tout de suite

Par Gilles Fiset 25 septembre 2014
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Jean D’Amour promet qu’avant Noël, une partie de la stratégie de son gouvernement pour rencontrer les promesses de création d’emplois sera dévoilée sous peu. Charlevoix ne semble pas être dans les priorités.

 « Ça ira à plus tard pour Charlevoix. Pour le moment on s’est intéressé beaucoup aux projets de ports de mer », affirme le ministre aux Transports et à l’implantation de la Stratégie maritime, Jean D’Amour lors de son allocution à l’ouverture du Congrès annuel de l’Ordre des urbanistes du Québec, qui se déroule à l’Hôtel La Ferme du 24 au 26 septembre.

Le ministre, durant son exposé, a  rappelé les promesses de création d’emploi de son parti et comment la Stratégie maritime de son gouvernement s’inscrit dans une volonté de créer près de 30 000 nouveaux emplois durant les 15 prochaines années.

Les Québécois devraient connaitre d’ici quelque temps d’ailleurs les grandes lignes du plan qui sera proposé pour faire du fleuve un des fleurons économiques de la province. « On pense à des annonces en novembre, décembre pour une bonne partie de la stratégie », dit le ministre D’Amour.

Une chose semble certaine du moins, c’est que les croisières et le développement du tourisme maritime sont une voie d’avenir créatrice d’emplois pour le gouvernement actuel qui veut investir en ce sens. « Les croisières, c’est une industrie florissante pour le Québec. On a le projet d’aménager un terminal de croisière nouveau genre à Québec tout comme on a un projet à Montréal », affirme le ministre de la Stratégie maritime.

Même si Charlevoix n’est pas ciblé par ces développements, les idées pour faire profiter la région de cette manne touristique qu’apporteraient les croisières de plaisance pourraient trouver une oreille attentive auprès des responsables libéraux. « Le marché des croisières à La Malbaie, si c’est un projet qui est porteur pour les régions, qui crée de l’emploi, qui stimule l’économie, on pourra compter sur le gouvernement c’est évident », déclare Jean D’Amour.

 

 

 


 

 

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