Nouvelle parution sur l’histoire de Baie-Saint-Paul

Par Gilles Fiset 21 septembre 2014
Temps de lecture :

Jacques Girard et sa collaboratrice Monique Fiset Robert nous offrent un deuxième livre traitant de la petite histoire de Baie-Saint-Paul. Ce fut d’abord, l’échec de l’installation d’un moulin à scie, c’est maintenant le tour de la fermeture d’un débit de boisson.

Après l’ouvrage, La Baie St. Paul Lumber, Histoire d’une tentative d’industrialisation avortée, édité en 2012, M. Girard et sa collaboratrice Monique Fiset Robert récidivent cette année avec un autre livre sur la petite histoire de Charlevoix, À Baie-Saint-Paul, toute une tempête… autour d’un verre de whisky, Un deuxième procès pour influence indue dans Charlevoix.

Le livre raconte l’histoire de la tentative de fermeture d’un débit de boisson et du procès pour influence indue qui a suivi à Baie-Saint-Paul au début du siècle dernier.  Le curé de la paroisse du temps s’était donné la mission de fermer un établissement vendant des boissons alcoolisées tenu par un certain Alfred Côté. Un endroit pourtant toléré par ses prédécesseurs et autorisé par la municipalité depuis 20 ans. L’ecclésiastique s’étant servi de son ascendant sur ses paroissiens pour influencer le vote municipal qui a fait fermer le débit, un procès fut intenté pour influence indue et le règlement de fermeture levé. Un procès qui a soulevé les passions à l’époque et un livre qui démontre l’énorme influence du clergé en ce début du XXe siècle.

« Je cherchais un sujet de recherche et Michel Simard du Centre d’archives de Québec m’a parlé d’un deuxième procès en influence indue, le premier ayant eu lieu en 1876 alors que les curés de Charlevoix avaient influencé le vote en disant que les gens commettaient une faute grave en votant libéral », explique Jacques Girard.

Le livre de 173 pages, illustré de nombreuses photographies d’époque, est en vente au coût de 20 $ l’unité au centre d’archives régional de Charlevoix, situé sous la bibliothèque René-Richard de Baie-Saint-Paul, et à l’Accomodation Baie-Saint-Paul.

 

 



 

Partager cet article