Le «flyboard » sous surveillance au lac Nairn

Par Gilles Fiset 11 août 2014
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Une nouvelle attraction touristique, le « flyboard », sera surveillée de près par la municipalité de Saint-Aimé-des-lacs et l’Association pour la protection de l’environnement du lac Nairn (APELN).

Le « flyboard » est une nouvelle venue dans les véhicules nautiques motorisés à vocation touristique. Il s’agit d’une planche propulsée hors de l’eau par des turbines alimentées par un moteur de motomarine (seadoo).

Une personne de la région aurait acheté cet équipement et commencé à en faire un commerce de location pour faire vivre l’expérience sur le lac Nairn, entre autres.

Les responsables municipaux veulent savoir si la pression d’eau qui est éjectée des turbines de l’engin et qui correspondrait à quatre bars, soit l’équivalent de quatre atmosphères, est dangereuse pour l’avenir du Lac, et ce particulièrement dans ses eaux peu profondes.

Pour l’instant et en attendant que la lumière soit faite sur le nouvel engin de loisir, on a interdit d’afficher les publicités de ce commerce tant que l’Association pour la protection de l’environnement du lac Nairn n’aura pas statué sur les effets du « flyboard » sur les eaux du lac.  « Si on juge que c’est néfaste pour la qualité de l’eau du lac, il est probable que la municipalité prendra les mesures nécessaires pour éviter qu’il y ait des dommages de fait », assure Jean-Roger Vigneault conseiller municipal à Saint-Aimé-des-Lacs.

De son côté, l’APELN attend que des études gouvernementales sur le sujet soient terminées pour se prononcer définitivement sur la présence d’engins comme les « flyboard » ou les bateaux rapides servant à provoquer des vagues de surf. Cependant, les membres de l’APELN s’attendent à ce que certaines règles soient respectées. « Nous avons un code d’éthique qui a été adopté il y a deux ans et on demande aux propriétaires d’engins de type « flyboard » ou bateau à vague de procéder à leurs activités à plus de 100 mètres des berges à titre préventif », explique Jean-Louis Côté de l’APELN.

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