François Thériault, porte-drapeau pour Option Nationale

Par Emelie Bernier 18 mars 2014
Temps de lecture :





François Thériault est l’un des noms qui se retrouvera sur votre bulletin de vote  le 7 avril prochain. Il se porte candidat dans Charlevoix-Côte-de-Beaupré pour Option nationale, parti pour lequel il s’était déjà impliqué à la précédente élection.   L’éducation à la souveraineté et la décentralisation du pouvoir vers les régions comptent au nombre de ses priorités.

Par Émélie

Professeur en science politique au Cégep Ste-Foy depuis peu, M. Thériault s aussi travaillé durant quatre ans au ministère des Ressources naturelles du Québec. « Je fais partie d’Option Nationale depuis les tout débuts du parti. J’ai travaillé avec Pierre Tremblay, c’était un excellent candidat, mais il est devenu maire des Éboulements, alors j’ai décidé de plonger », résume M. Thériault. Âgé de 28 ans, il est profondément lié à la région de Charlevoix où il compte de nombreux amis et plusieurs membres de sa famille.

Réaliste, il sait qu’il ne damera pas le pion à Pauline Marois. «Si je suis capable d’atteindre en 10% et 15%, je serais très satisfait », dit-il. O.N. avait obtenu moins de 2% aux dernières élections.


Comment entend-t-il mener campagne? « Je parle à beaucoup de gens influents, je cherche à en connaître davantage. On sait qu’il y a un ralentissement dans la région, mais on a des pistes de solutions intéressantes. Je vais aussi venir sur place rencontrer les gens dans leur milieu», avance-t-il.


Depuis le congrès fondateur, O.N. porte l’idée d’une décentralisation des pouvoirs. «On est toujours mieux géré par soi-même. Nous serions prêts à décentraliser les pouvoirs au niveau des municipalités en créant des conseils régionaux qui réuniraient à la fois la CRÉ, la commission scolaire, l’agence de santé, comme un petit gouvernement plus près des véritables besoins du milieu», explique M. Thériault. Il ajoute que «l’idée, c’est que les régions soient aptes à se développer selon leurs intérêts et qu’elles aient  les moyens de leurs ambitions et ce, sans condition. Ce serait une bonne idée pour faire avancer». « Ce sont les élus locaux qui peuvent mettre l’argent où les besoins sont. Ce n’est pas le gouvernement provincial qui est formé pour connaître les besoins des régions », soutient-il.


Le cheval de bataille d’Option nationale est, depuis sa fondation, la souveraineté du Québec. « Si le P.Q. faisait sa job pour ce qui est de la souveraineté, on n’existerait pas. Jean Martin Aussant avait quitté le PQ pour ça. On n’attend pas les conditions gagnantes! Ça se prépare, il faut être proactif », croit-il fermement.

Faire la pédagogie de l’indépendance du Québec est indéniablement sa priorité au cours de cette campagne.

 


 

Partager cet article