La division du vote sert Marois, selon la CAQ

La division du vote au Québec et dans la circonscription de Charlevoix-Côte-de-Beaupré sert Pauline Marois et le Parti québécois, selon le candidat de la Coalition avenir Québec (CAQ), Ian Latrémouille.

« Il y a plus de gens qui votent contre Pauline Marois que pour elle (dans Charlevoix-Côte-de-Beaupré). La division du vote va juste servir Mme Marois », constate M. Latrémouille qui arpente la circonscription pour une seconde fois en 18 mois pour la CAQ.

Rappelons que lors du scrutin de 2012, le candidat caquiste avait surpris dans l’ouest du comté, terminant en moyenne premier devant la candidate Claire Rémillard et Pauline Marois sur la Côte-de-Beaupré et l’île d’Orléans. Selon lui, les électeurs devraient se tourner vers la CAQ le 7 avril prochain plutôt que de « se réfugier dans le jupon libéral » pour éviter le débat référendaire.

Ce dernier constate d’ailleurs faire campagne contre « un fantôme ». « Mme Marois est à la télé, mais elle n’est pas dans le comté. Elle a une armée de bénévoles, mais nous ne pouvons pas faire de débat », expose le candidat qui estime être la meilleure option pour les électeurs locaux.

Père de trois enfants (bientôt quatre), M. Latrémouille habite Sainte-Famille à l’île d’Orléans où se trouve une petite école primaire et il a déjà vécu la réalité de l’assurance emploi : « J’habite vraiment dans la circonscription. Je vis dans le même milieu de vie et dans la même réalité que les électeurs d’ici. Le budget péquiste me pige directement dans les poches. Avec la CAQ, c’est exactement le contraire. Nous voulons aider le contribuable moyen à avoir de l’air. »

Afin de dénouer l’impasse économique charlevoisienne, le candidat caresse la vision de construire un nouveau lien routier entre la rive nord et la rive sud. « On refait le pont de l’Île d’Orléans, alors pourquoi ne pas profiter de cette opportunité pour développer un troisième lien routier entre la rive nord et la rive sud,  à l’est de Québec. Les entrepreneurs de Baie-Saint-Paul auraient ainsi accès à Lévis. Nous rapprocherions un bassin 150 000  personne de la région de Charlevoix », expose M. Latrémouille qui souhaite la remise à jour d’une étude des années 1980 qui « dort sur une tablette ».

La CAQ souhaite également « donner de l’air » aux PME en « réaménageant » les programmes de crédits d’impôt qui « profitent surtout aux grosses entreprises. Nous voulons que les jeunes entrepreneurs et que les petites et moyennes entreprises en profitent. Nous voulons également simplifier l’accès aux programmes d’aide aux PME qui sont celles qui créent des emplois », expose M. Latrémouille qui y voit une réponse directe et concrète à la réalité économique charlevoisienne.