Pauline Marois prudente pour General Cable

Sur la fermeture de l’usine General Cable à La Malbaie, annoncée pour avril avec la perte de 60 emplois, la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Pauline Marois, admet sa déception. « Je suis plus ou moins optimiste si on reste dans le même créneau. Il y a moins de demande et ils se sont concentrés sur d’autres usines. Je suis profondément déçu parce qu’on a beaucoup travailler sur cette entreprise. (…) Je souhaite (qu’une relance) puisse être possible, mais je reste prudente. »

Les difficultés économiques ne sont pas uniques à Charlevoix, soutient la Mme Marois, qui demeure optimiste malgré la morosité et croit qu’il faut miser sur le développement et l’émergence de PME.

Selon Mme Marois, d’autres régions du Québec avec de petits bassins de population sont confrontés à des défis économiques semblables à ceux de son comté qui n’a « pas la capacité de générer autant de projets qu’un bassin de 100 000 personnes ». Les difficultés dans le secteur de la forêt ces dernières années et la saisonnalité touristique laissent également des traces, rappelle Mme Marois. « Il faut, à mon point de vue, diversifier notre offre touristique et soutenir nos petites et moyennes entreprises pour qu’elles se développent », ajoute-t-elle, citant comme exemples de réussite le développement des entreprises clermontoises Solugaz et Fibrotek, qui ont d’ailleurs bénéficié d’un coup de pouce de Québec dans les derniers mois.

Mme Marois défend son bilan avec fermeté. « Il faut que tranquillement, les créneaux dans lesquels ont est bons puissent se développer davantage. Je suis prête à accompagner la région comme je l’ai faite depuis que je suis députée. Je suis très fière de ce qu’on a fait dans Charlevoix. Lorsque c’était possible d’aider, nous l’avons fait. (…) Nous n’avons négligeé aucun dossier. »

Mme Marois était de passage dans sa circonscription hier, du côté de la Côte-de-Beaupré.