Les syndiqués du Massif inquiets

1 novembre 2013
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Les coupures de certains services à la station de ski du Massif de Petite-Rivière-Saint-François inquiète le Syndicat des salariés, affilié à la CSN.

Selon la porte parole Ann Gingras, plusieurs questions sont toujours en suspends : « Les gens ne sont pas au stade de dire qu’ils se sentent trahis, mais ils veulent juste comprendre et avoir des réponses. Quels sont les postes qui seront touchés? »

Les syndiqués se demandent également comment Le Massif « assurera la pérennité de la montagne. Pour atteindre leurs objectifs, ils s’y prendront de quelles façons? Le syndicat souhaite être partie prenante. On comprend que le problème est qu’on est tanné de perdre de l’argent. Mais Daniel Gauthier était prêt à perdre de l’argent pendant dix ans lorsqu’il a lancé ce projet et ça fait six ans », expose Mme Gingras.

Au Groupe Le Massif, la porte-parole Kym Martel s’explique mal cette sortie syndicale. « Ça nous surprend parce qu’on a des rencontres hebdomadaires avec les représentants syndicaux », précise-t-elle, ajoutant que l’employeur fait preuve de transparence dans ce dossier. « Actuellement, c’est du cas par cas pour les postes qui sont touchées. On essai de trouver la meilleure solution pour chacune des personnes et voir comment on peut les relocaliser », ajoute Mme Martel qui ne précise pas le nombre de postes touchés.

Il y a deux semaines, l’annonce de la fermeture du chalet de la base et de la remontée Maillard Express ainsi que de la fin de l’enneigement de la piste Charlevoix a créé une vive réaction chez les habitués de la station et les villageois de Petite-Rivière-Saint-François. Des commerçants ont fait circulé une pétition demandant à la municipalité de trouver une façon d’ouvrir le chalet de la base cette saison.

Rappelons qu’en 2007, les syndiqués du Massif ont accepté de prolonger leur convention collective de six ans afin de permettre le démarrage du projet de Daniel Gauthier. Il s’agissait de l’une des six conditions exigées par le promoteur pour assurer la réussite de son projet récréotouristique de 300 millions $. L’adhésion du milieu était également l’une de ces conditions. Deux lumières de confiance qui vacillent depuis l’annonce de la restructuration à la montagne.

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