Réseau Charlevoix sur la sellette

Par Emelie Bernier 31 octobre 2013
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(EB) À la demande de son adversaire Josette Fortin, Jean Fortin apporte des précisions sur Réseau Charlevoix. «C’est de bon ton actuellement de soulever cette question, avec le Massif qui a annoncé certains remaniements », avance-t-il. Les réponses, il pense que Mme Tremblay les connaît ou que, du moins, elle sait où les trouver. « Réseau Charlevoix, ça va bien. Il y a des ententes  signées, contractuelles, que tout le monde connaît. La base des ententes est là dans les documents », argue-t-il.

 

Le « fameux » 420 000 $ est simplement le montant de taxes foncières qui reviendra à Baie-Saint-Paul  dans 10 ans. «Réseau Charlevoix vit avec des revenus qui viennent d’un crédit de taxes. On estime les revenus en taxes des investissements de Groupe Le Massif  à 420 000 $ par an. Les deux premières années, la Ville en perçoit un quart et les huit suivantes, une demie, soit 210 000 $ par an. Dans 10 ans, ce sera 420 000 $ qui reviendront à Baie-Saint-Paul par an. Le projet qui est là a coûté à peu près rien à Baie-Saint-Paul à part des ressources», résume Jean Fortin.

 Réseau Charlevoix et Groupe Le Massif n’ont pas encore signé les ententes finales sur la propriété des infrastructures, soit  la Salle multi,  les gares, la navette et le marché public.  «Il y encore du travail à faire.  C’est du droit superficiaire, ce n’est pas facile à expliquer ni à encadrer, mais on travaille de bonne foi. Ça a pris deux ans avec les Petites Franciscaines de Marie pour arriver au résultat avec le puits», donne-t-il à titre d’exemple. Il persiste à croire que le projet de Groupe Le Massif est «un très beau projet pour Baie-Saint-Paul.»  « Je trouve malheureux de mettre des doutes là-dessus. On ne parle même pas des retombées à Baie-Saint-Paul! Il faut les voir, les emplois créés, les gens qui viennent avec le train, le marché public… », de conclure le maire.

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