« On ne peut pas refaire l’histoire », Michel Couturier

30 octobre 2013
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Le candidat à la mairie de La Malbaie, Michel Couturier, maintient que son adversaire Lise Lapointe ne peut « pas refaire l’histoire » de ses quatre années à la mairie de La Malbaie et que cette campagne électorale se jouera sur « l’attitude » des candidats.

Michel Couturier affirme qu’il savait dans quoi il s’embarquait en affrontant la mairesse sortante Lise Lapointe. « Je suis sur le ring avec un adversaire redoutable. Mme Lapointe joue très bien ses rôles », image celui qui ne partage pas la déception de sa rivale sur le contenu des échanges. « Regardez de qui ça vient. Quand j’entends sur la place publique que je suis un vendeur de bottes ou un polichinelle manipulé, est-ce que je dois m’asseoir et applaudir » questionne-t-il. « Les gens ont besoins d’un climat plus léger et respectueux. Ils ont besoin d’espoir », maintient le candidat.

Selon lui, les électeurs font la différence entre « démagogie » et « vérité » lorsqu’il « rectifie le tir » sur les affirmations de Mme Lapointe. « Quand on dit que des choses sont faites, que le climat est bon, je rectifie le tir. On ne peut pas refaire l’histoire. Il y a un constat. Quand on affirme que des choses sont réalisées, il faut qu’elles le soient. Et ce n’est pas le cas », martèle M. Couturier.

Le candidat affirme avoir apprécié faire campagne et rencontrer les électeurs. « Si je me suis lancé en politique, c’est parce que je suis très fier de ma ville et parce que je suis agacé par ce que j’entends. Je veux remettre notre ville propre, animée et que les gens soit fiers de l’habiter. Ce sont de petites choses que je vais m’efforcer de réaliser dès les premiers jours. Je vais rétablir le climat avec les partenaires et avec les gens, consolider nos acquis et s’assurer qu’on a les moyens d’assurer les services de base. »

M. Couturier adhère d’ailleurs au concept de « bonne gestion » qu’il qualifie « d’essentielle ». « Je suis conscient que le coût d’opération d’une ville comme la nôtre, ça augmente. Et si on veut remplir notre mission, il faut aussi assurer la croissance des revenus. Et je parlerais de gestion performante quand l’asphaltage sera réalisé sur tout le territoire, quand les espaces publics et l’animation seront au niveau. »

 

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