« Michel Couturier manque de courage » selon Lise Lapointe

14 octobre 2013
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La candidate à la mairie de La Malbaie, Lise Lapointe, croit que Michel Couturier n’a pas l’étoffe d’un maire puisqu’il n’a pas « le courage » de participer à un débat public.

« Je suis renversée par son commentaire. Il a peur d’échanger sur les idées de cette campagne, sur sa plateforme et son programme électoral. Ce n’est pas une preuve de courage », déplore celle qui sollicite un second mandat à la mairie. « Il ne veut pas être confronté à sa campagne de salissage sans fondement, à l’irréalisme de son programme électoral, à des questions pointues sur la gestion de Grand-Fonds qui est déficitaire », énumère la candidate qui affirme être quelqu’un « d’engagé » plutôt que « d’agressif ». « Nous débâterions sur des idées. Si vous n’êtes pas capable de faire ça pour accéder au pouvoir, c’est la preuve que vous n’aurez pas ce courage pour défendre vos dossiers lorsque vous serez au pouvoir. »

Lise Lapointe admet être déçue de ne pouvoir croiser le faire avec M. Couturier et lui reproche de « prendre en compte son propre intérêt plutôt que celui des électeurs qu’il veut représenter ». Selon elle, ce dernier devrait plutôt « mettre de côté ses peurs » et venir s’asseoir à la table du débat de la radio CIHO afin « de présenter ses idées, d’en discuter et de laisser les gens faire leur choix. Je ne vois pas comment on peut priver les citoyens de ça. »

Modèles de gestion

Au cours de la dernière semaine, la candidate a pris connaissance du programme électoral de son opposant. « Je suis étonnée qu’il nomme les citoyens des clients », déclare-t-elle, questionnant l’absence « d’un plan d’actions ». « Ce sont des vœux pieux, c’est le contraire du concret. Son seul modèle est de subventionner les nouveaux commerces alors que ça aura un impact sur les taxes au résidentiel », analyse-t-elle avec en tête l’exercice budgétaire à venir qui attend le nouveau conseil.

Un « modèle de gestion » à lequel elle confronte le sien. « Avec mon modèle de gestion, on est capable de dégager une marge de manœuvre », soutient la candidate, défendant du coup son bilan, saisissant au vol l’occasion de mentionner que les « investissements en infrastructure ont été faits » au cours du récent mandat. « La ville n’a pas le loisir de faire un pas en arrière avec le modèle de Michel Couturier. On n’a pas les reins assez solides, l’équilibre est encore fragile », insiste-t-elle.

 

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