Jean Fortin n’a pas tardé à réagir, suite au lancement de campagne de son adversaire dans la course à la mairie, Josette Tremblay. « Elle me qualifie de maire itinérant. Sans vouloir me vanter, peu de maires ont été aussi présents aux comités de la Ville, aux différentes activités citoyennes à Baie Saint-Paul et dans Charlevoix. Je ne me suis jamais défilé pour écouter ou consulter la population ni pour défendre ce en quoi je crois. Cet argument me semble être un argument de personne désespérée », écrit-il dans un communiqué.
Il tient aussi à rappeler que le maire de Baie Saint-Paul siège automatiquement à la MRC de Charlevoix et à la CRE de la Capitale Nationale. « J’y représente ardemment ma Ville et veut contribuer à travers ces organisations à la faire grandir », ajoute-t-il, citant à titre d’exemple la participation de la CRE pour 250 000$ sur 5 ans pour les municipalités amies des Aînées (MADA) et le pacte rural géré par la MRC qui a contribué entre autre aux aménagements cyclables de la Ville.
Il voit dans ces attaques délibérées un symbole de la mauvaise foi de son opposante. «Ce qu’il faut décoder de ces propos et de ceux visant le laxisme à la Ville lié à ma non-présence, c’est une différence fondamentale de conception du rôle de maire pour une ville. Pour Madame Tremblay, le rôle du maire est de renforcer le contrôle sur l’administration municipale et d’intensifier la présence du Conseil dans les affaires courantes », assène-t-il.
Il souhaite que la campagne se poursuive dans le respect et ne goûte pas tellement les attaques personnelles qui visent à le discréditer. «Madame Tremblay m’a aussi qualifié de carriériste. Je veux simplement rappelé que j’en suis à ma huitième campagne électorale, je n’ai jamais volé mon poste ni ne me suis caché pour l’obtenir. Je n’ai jamais travaillé à m’asseoir sur mon poste ou à m’en servir comme tremplin à quoi que ce soit, mon objectif a toujours été de bien servir ma municipalité et d’en faire un lieu intéressant pour tous et toutes », ajoute-t-il.
« J’espère donc que le résultat de la prochaine élection permettra de mettre fin à cette façon de faire et de voir les choses consistant à créer un climat de suspicion et de doute sur les uns et sur les autres pour mieux contrôler », conclut-il.
